Pendant deux jours, les évêques belges se sont retrouvés à l’abbaye de Grimbergen pour leur traditionnelle session de travail. Les synthèses de la démarche synodale dans les diocèses étaient à l’ordre du jour, de même que la présentation du Motu proprio du pape François.
« C’est une tradition depuis une dizaine d’années« , précise Tommy Scholtes, porte-parole francophone de la conférence épiscopale belge, « de prendre deux jours de travail et de convivialité. » Les évêques viennent souvent pour ce faire à l’abbaye des Prémontrés de Grimbergen. Un cadre propice aux échanges informels et à la convivialité, notamment grâce à l’accueil réservé par le personnel de l’abbaye.
Ces sessions ‘au vert’ donnent surtout l’occasion d’étudier en profondeur quelques thèmes, grâce à l’éclairage d’un invité. En ce mois de janvier, Henri Derroitte, professeur à la Faculté de théologie de l’UC Louvain, est venu expliquer les enjeux du motu proprio ouvrant les ministères institués aux acolytes, lecteurs et catéchistes.
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« C’est la première fois que les évêques ont un échange sur ce motu proprio« , ajoute le porte-parole Tommy Scholtes. « Ce n’est pas encore le moment de voir les applications concrètes. Par exemple, est-ce que tous les catéchistes seront concernés, ou seulement les responsables ? » Les évêques belges ont aussi pu s’inspirer de ce qui se met en place dans ce domaine dans les pays voisins.
Le deuxième jour de cette session à Grimbergen portait sur l’avancée du Synode sur la synodalité. En février se tiendra une rencontre à l’échelle européenne, à Prague, dans le cadre de la phase continentale de cette consultation. La Belgique y sera représentée par Nathalie Beurrier, Jolanta Mrozowska, Geert De Cubber et le Cardinal De Kesel. Dans cette optique, ce dernier a pris le temps d’écouter « tout ce qui semblait important pour chaque évêque« , selon les mots de Tommy Scholtes, et de recueillir ce qui ressort des synthèses diocésaines. (Photos: Geert De Kerpel)
Et les années précédentes ?
En 2020: Proclamer l’Evangile aujourd’hui
En 2018: les relations avec l’Islam occupait une journée, et le synode sur la jeunesse l’autre journée.
