Henry Ganty, le vicaire épiscopal de l’enseignement du diocèse de Namur, a créé son site, avec des informations musicales – il joue de la flûte à bec – et religieuses. L’occasion de découvrir une méditation autour de la fête de Noël…
Chaque année au solstice d’hiver, c’est la même chose : sapins décorés, marchés de Noël, crèches, chants de Noël déversés dans les rues, vin chaud , messe de minuit (quand on trouve encore un prêtre pour la célébrer et des paroissiens pour s’y rendre!).
C’est chaque fois pareil, et pourtant c’est chaque fois comme si c’était la première fois.
La période de Noël a quelque chose de magique, comme les veillées lors des camps scouts : chaque soir c’est la même chose et chaque soir c’est renouvelé, grâce à la magie du feu qui danse, qui réchauffe et qui unit.
Nous avons mille fois raison de nous laisser charmer par tout ce qui fait la magie de Noël.
Nous aurions bien tort de bouder notre plaisir.
Mais il ne faudrait pas que les aspects mondains ou commerciaux de cette période viennent occulter le sens chrétien de la fête.
Lampions, guirlandes lumineuses, rues sonorisées, illuminations en tous genres sont bien nécessaires à la réjouissance.
Mais l’essentiel est quand même ailleurs : Noël, c’est le Fils de Dieu qui entre en immersion, comme on dit maintenant de manière pompeuse pour l’apprentissage des langues. Il quitte un lointain ailleurs pour s’immerger dans nos humaines contingences.
Il ne faudrait tout de même pas que toutes nos paillettes de « fêtes de fin d’année » nous emportent tellement loin que nous en arrivions à perdre de vue que, à Noël, c’est Dieu qui se fait le moins loin possible.
La beauté de ces fêtes, « beauté ancienne et toujours nouvelle » aurait dit saint Augustin, ne nous arrache pas à notre condition terrestre: elle nous en fredonne le secret vital et le sens ultime.
C’est cela qui est vraiment « magique ».
Heureux Noël !
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