Ce lundi matin, les membres de la Conférence épiscopale belge se sont rendus à la basilique Saint-Pierre, où le cardinal Jozef De Kesel a prononcé l'homélie. Diverses rencontres se sont déjà déroulées dans la journée. Au sein de la délégation, l'ambiance est excellente.
C'est ce dimanche que la plupart des membres de la délégation belge sont arrivés à Rome, par avion. Un absent - de marque : Guy Harpigny. Le vol de l'évêque de Tournai ayant été annulé, ce n'est que ce lundi après-midi que l'homme a pu arriver.
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C'est donc en l'absence de Mgr Harpigny que les évêques belges se sont rendus, tôt ce lundi, à la basilique Saint-Pierre. "Sous l'immense édifice, encore très calme, nous sommes descendus à la petite chapelle intime, sobre et si attrayante, où selon l'histoire se trouve le tombeau de Pierre", raconte Geert De Kerpel, le porte-parole néerlandophone de la Conférence épiscopale.
Sans doute le moment le plus fort...
"Qui est ma mère, et qui sont mes frères ?", demande Jésus dans l'Evangile du jour. "Si nous sommes si attachés à la Vierge Marie, ce n’est pas uniquement parce qu’elle est la mère de Jésus", répond le cardinal De Kesel dans son homélie. "C’est avant tout parce qu’elle a été, tout en étant sa mère, son disciple. Et elle l’a été dès le début." Au terme de l'eucharistie, les Belges prennent un temps de recueillement en silence devant la tombe de Pierre. "Sans doute le moment le plus fort", partage Tommy Scholtes, porte-parole francophone.
Sous un ciel magnifique et une quinzaine de degrés, divers rendez-vous se succèdent dans la journée. Pour leurs déplacements, les Belges peuvent compter sur un mini-bus. Les évêques participent à la plupart des rencontres officielles de manière collégiale. Pour certaines questions plus techniques, c'est à quelques-uns qu'ils se rendent dans le dicastère concerné.
Outre les rendez-vous officiels, plusieurs rencontres informelles - voire impromptues - ont lieu. Ce lundi, en fin de matinée, c'est à une terrasse de café que les évêques ont croisé le cardinal Mario Grech. Le contact avec le Maltais, secrétaire général du synode sur la synodalité, a été particulièrement naturel et chaleureux.
Juste avant de partir...
Avant leur départ pour Rome, plusieurs évêques avaient tenu à écrire à leurs diocésains. "L’Eglise dans notre pays a changé de visage, parfois très rapidement, dans un contexte sécularisé. Cela pose de vrais défis. Cette rencontre au Vatican donnera certainement lieu à des échanges stimulants", avait ainsi indiqué Mgr Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles. Mgr Harpigny, évêque de Tournai, avait, pour sa part, pris soin de partager ses souvenirs des deux visites précédentes auxquelles il avait participé. Pour sa part, Mgr Delville, l'évêque de Liège, a tenu à expliquer comment il avait préparé le déplacement.
Vincent Delcorps