Le cardinal-archevêque de Malines-Bruxelles a fêté ses 75 ans ce 17 juin. A cette occasion, nous l’avons invité à relire quelques épisodes de sa vie, et notamment les sept années passées à la tête de la Conférence épiscopale belge. Il en profite pour redire l’importance qu’il attache à l’unité et encourager les chrétiens à accueillir sereinement le changement d’époque que traverse l’Eglise.

Pleinement présent! Alors qu’il vient d’envoyer sa lettre de démission au Pape, le cardinal est loin d’être parti. Il ne voudrait d’ailleurs pas que l’entretien donne l’impression que sa mission serait terminée. S’accrocherait-il à son poste? Certainement pas: cet humble serviteur espère que le nonce entamera prochainement les consultations concernant sa succession. Mais tant qu’il sera là, il le sera entièrement. En ce chaud jour de juin, c’est donc un homme très vif qui nous reçoit à Malines. Lucide, attentif. Et plus que jamais désireux de faire entendre une parole claire et forte sur les questions qui lui tiennent à cœur.
Vous êtes né en 1947 à Gand. Pourriez-vous nous parler de l’enfant que vous avez été? Sans doute n’espérait-il pas devenir cardinal…
Ah non! (rires) Je viens d’une famille nombreuse – nous étions onze enfants – et catholique. Assez tôt, j’ai été enfant de chœur et cela me plaisait. A l’adolescence, je me suis engagé dans la Jeunesse Etudiante Catholique (JEC). Dès 14-15 ans, j’y ai reçu des responsabilités. La JEC était alors très liée à la paroisse, je travaillais donc étroitement avec le vicaire. Elle a été un élément-clé dans ma décision d’entrer au séminaire à 18 ans. Une décision qui ne relevait déjà plus de l’évidence: de ma classe, j’étais le seul à choisir la prêtrise.
Propos recueillis par Vincent DELCORPS

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