Dimanche 24 mars, en début d'après-midi, la marche pour la vie a eu lieu à Bruxelles pour la quatrième année consécutive.
Ils étaient 500 selon la police et 800 selon les organisateurs bravant la neige et le froid, à s'être mobilisés en faveur de la vie humaine. Moins nombreux que les années précédentes, aucun représentant de l'Eglise belge n'avait fait le déplacement contrairement aux autres années. La marche se voulait plurielle et aconfessionnelle. Défendre les plus faibles, défendre la vie, sans influence politique ou religieuse, tels étaient les objectifs de cette manifestation pacifique. 
Du Mont des Arts au Palais de Justice, le cortège n'a pas été perturbé par des contre-manifestants. D'après la police bruxelloise, une contre-manifestation avait été organisée aux alentours de la gare centrale au même moment, mais à l'instar des pro-lifes, ils étaient en comité restreint : 160 d'après la police.
Peu de temps avant la traditionnelle marche du dernier week-end de mars, le comité d'organisation s'était scindé en deux. Antony Burckhardt, notamment, avait décidé d'annuler la marche du 24 mars, pour en lancer une plus catholique, plus traditionnelle, et plus européenne à un autre moment. Malgré cette division, la bonne humeur était au rendez vous. D'après une des organisatrices, Anne-Chantal André-Dumont, la scission dans le comité d'organisation est "vraiment dommage". "Mais il faut continuer à être positifs et chercher l'unité car la cause est magnifique!".
Ecoutez le témoignage du porte parole francophone de la march4life, Ignacio van der Vaeren :
Anne LECONTE
