La collégiale Notre-Dame de Dinant arbore sur ses murs une peinture à l’huile sur toile fraîchement restaurée. Intitulée "Le rachat des captifs par les Trinitaires", celle-ci est l'oeuvre d'un inconnu et daterait du XVIIe siècle.
Noircie et affaissée, la toile était composée de deux morceaux cousus verticalement et montés sur un châssis de bois. Le dépoussiérage et le dévernissage ont été nécessaires pour retrouver l'éclat original. La restauratrice, Inge Noppe, estime que "cette œuvre remarquable conservée et restaurée va constituer un pôle essentiel du riche patrimoine religieux de la collégiale. Elle sera placée dans l’entrée du déambulatoire qui est en cours de rénovation."
La différence entre les deux états (avant et après la restauration) est notable !
L’ordre des Trinitaires a été fondé en France et "approuvé le 17 décembre 1198 par une bulle du pape Innocent III. Les frères vivent dans la pauvreté et la chasteté et leurs revenus sont consacrés au rachat de chrétiens emmenés comme esclaves par les maures. Lors d’un premier voyage en Afrique du Nord, Jean et ses compagnons ramènent cent-quatre-vingt-six prisonniers. Il crée alors un hôpital à Marseille pour accueillir et soigner les captifs libérés. Vers 1240, l’ordre trinitaire compte plusieurs dizaines d’implantations en Europe et en Terre sainte", précise Christian Pacco, repsonsable du Cipar, le Centre intrediocesain du patrimoine et des arts religieux.
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