La pandémie entraîne de nombreux changements dans la pratique quotidienne de la foi. Plusieurs sacrements sont dorénavant compliqués à exécuter. Et malgré le contexte, celui de la confession doit être maintenu en présentiel soutient le cardinal Mauro Piacenza.
Se confesser par l'intermédiaire d'un écran ou d'un téléphone, ce n'est pas possible selon le cardinal Mauro Piacenza. Dans une interview accordée au journal italien L’Osservatore Romano, le responsable de la Pénitencerie Apostolique a évoqué la question de la confession. Réaliser ce sacrement à distance mènerait à une absolution "invalide".
Il concède toutefois certaines adaptations à mettre en place. Chaque évêque est libre d'autoriser la tenue d'absolutions collectives en cas de nécessité, par exemple dans la hall d'un hôpital où les fidèles sont en danger de mort. Dans ce cas, le prêtre doit veiller à se faire entendre tout en respectant les mesures sanitaires.
Les confessions individuelles doivent, elles, être adaptées en fonction des réalités locales pour répondre aux directives sanitaires. Ainsi, le confessionnal doit être abandonné pour un lieu qui permet de maintenir la distance réglementaire entre les personnes et de préférence en extérieur. Le port du masque est également recommandé. La note laisse l'évêque de chaque diocèse responsable de trancher sur la question.
Ces directives viennent rejoindre les conseils déjà évoqués dans la note de la Pénitencerie Apostolique portant sur le sacrement de la Réconciliation et publiée à la mi-mars. Le sacrement de la Réconciliation doit être exécuté selon les prescriptions de la loi canonique et ce, malgré la pandémie actuelle. A défaut de pouvoir se déplacer pour rencontrer un prêtre, la note conseille de se tourner directement vers Dieu pour confesser ses péchés.
SP avec Vatican City (CNS)