Cinquante familles, soit 120 personnes, dont une quinzaine d’enfants, se sont réfugiées en la basilique Sainte-Marie-Majeure, sur le territoire du Vatican, depuis le 4 juin dernier.
Leurs origines sont diverses - elles viennent de Roumanie, du Maroc, d'Algérie ou encore d'Italie -, mais elles ont une caractéristique commune, elles sont toutes sans domicile fixe et ont été expulsées d'un endroit en périphérie de Rome par la police. Cent-vingt personnes occupent donc actuellement la basilique Sainte-Marie-Majeure, l’une des quatre basiliques romaines propriétés du Vatican. C'est aussi le plus grand monument et la plus ancienne église romaine consacrée à Marie.
Chaque matin, vers 5h30, les familles réfugiées doivent quitter le lieu de culte pour le retrouver le soir vers 20h, avec l'accord tacite des membres du clergé.
On sait que le pape François est très attaché à Sainte-Marie-Majeure, où il s’est rendu à maintes reprises depuis le début de son pontificat. On se rappelle également qu'il a déclaré vouloir une "Eglise pauvre pour les pauvres", invitant les "couvents vides" à accueillir les réfugiés. Les paroles du pape ont déjà incité des SDF à occuper des lieux de culte italiens.
Il faut savoir qu'à Rome, comme dans bon nombre de capitales européennes, le coût du logement pose un problème de précarité.
La Croix/SB
