En cette fin d’été, trois dossiers cruciaux ont retenu l’attention de l’Union Francophone des Associations de Parents de l’Enseignement Catholique. Il y a les dépenses scolaires, dont le coût grève le budget de nombreuses familles, la durée des trajets scolaires et le manque de places disponibles en 1e secondaire, principalement à Bruxelles.
Si le décret du 17 juillet dernier inscrit plus de transparence dans les frais scolaires, l’UPAFEC pointe encore la surenchère des activités payantes, rappelant que « les voyages parascolaires doivent être accessibles à un maximum, à prix démocratique. Pas besoin de sensationnel; ce qui compte, c’est le sens. L’objectif doit rester de partager une expérience enrichissante, éducative et forte pour le groupe. ». L’UFAPEC appelle les écoles à se doter d’un Conseil de participation, lieu propice à des échanges, sur ces questions sensibles, entre tous les acteurs concernés.
« En matière de transport, trop d’enfants, particulièrement de l’enseignement spécialisé, sont encore soumis à des durées de transport interminables, parfois sans accompagnateur pour les encadrer, et la question ne semble pas préoccuper grand monde », observe l’UPAFEC, qui propose une série de revendications en lien avec la spécificité des élèves concernés.
Enfin, l’UPAFEC souligne que le réseau libre catholique connaît une demande croissante d’inscriptions en Fédération Wallonie-Bruxelles, alors que ce même réseau ne reçoit aucune subvention en capital pour les constructions, contrairement à la Flandre et à la Communauté germanophone. Il s’agit d’un « traitement injustifié » auquel il doit être mis fin, pour faire face à l’afflux démographique et offrir un enseignement de qualité dans un cadre de vie adapté.
Préoccupés par cette problématique criante du manque de places, les associations de parents de l’enseignement catholique (UFAPEC) et de l’enseignement officiel (FAPEO) réagissent par la création commune d’une plate-forme de vigilance et de veille. Les deux associations parentales appellent, par ailleurs, à privilégier les critères pédagogiques plutôt que les critères géographiques et revendiquent la suppression des « critères reliés à l’école primaire dans le calcul de l’indice composite ».
C’est sûr, au menu de la rentrée scolaire 2013-2014, on retrouve des sujets qui seront encore débattus lors de la prochaine campagne électorale…
A. T.