Le 14 décembre, un jeune homme a tué froidement 20 enfants et 6 adultes dans une école primaire de Newton, une petite ville en apparence calme du Connecticut. Le geste d’Adam Lanza, 20 ans, n’a pas encore trouvé d’explication rationnelle, hormis celle d’une violence incontrôlée. Par delà ce massacre, c’est un pays entier qui est en deuil, comme en témoignent les drapeaux mis en berne durant quatre jours.
Lors d’une cérémonie religieuse qui a eu lieu dans la ville le 16 décembre, le président américain a tenu à prononcer la sinistre litanie des noms de victimes. Dans son discours, Barak Obama a assuré vouloir préserver davantage l’enfance et rendre son pays digne de la mémoire de ces enfants assassinés.
Le même jour, Benoît XVI a déploré la « violence insensée » de la tuerie de Newtown. Le pape a souhaité que le temps de préparation à Noël soit consacré à la prière et aux « actes de paix ». Méditant l’Evangile du jour, il a aussi rappelé que Dieu jugerait les hommes selon leurs actes. En saluant les pèlerins anglophones, Benoît XVI s’est dit « profondément attristé » par le drame américain. « J’assure les familles des victimes, particulièrement celles qui ont perdu un enfant, de ma proximité dans la prière », a-t-il affirmé, avant de souhaiter que « le Dieu de consolation » puisse les soulager de leur douleur.
La veille, dans un message envoyé à l’administrateur du diocèse de Bridgeport, le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone avait assuré que « suite à cette tragédie absurde, Benoît XVI demande à Dieu de consoler tous ceux qui pleurent et de soutenir spirituellement la communauté tout entière, afin que le pouvoir du pardon, de l’espérance et de l’amour qui réconcilie triomphent sur la violence ».
Des témoignages du monde entier
Citons un exemple parmi d’autres, avec les catholiques de France qui ont commémoré les victimes par la célébration d’une messe dans la soirée du 16 décembre, en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Pendant ce temps, au pays de l’Oncle Sam, le débat sur les armes n’est pas prêt de s’arrêter, avec les militants « pro-armes » qui n’hésitent pas à revendiquer une arme à feu dans chaque salle de classe…
Angélique Tasiaux