Au moins 150 personnes ont été tuées dans le centre de la Syrie dans un nouveau massacre imputé au régime du président al-Assad par l’opposition. Celle-ci a réclamé au Conseil de sécurité de l’ONU une résolution contraignante pour mettre fin au bain de sang.
Selon l’AFP, reprise par Google News, des troupes gouvernementales ont bombardé e 12 juillet la localité de Treimsa, dans la province de Hama, en utilisant des chars et des hélicoptères. Ces combats ont fait plus de 150 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Des militants ont affirmé que le pilonnage a touché une mosquée où s’étaient réfugiés des civils.
Le régime à Damas, qui dit combattre des terroristes depuis le déclenchement de la révolte il y a près de 16 mois, a fait porter la responsabilité du massacre aux « groupes terroristes armés » ainsi qu’aux « médias assoiffés de sang », selon l’agence officielle Sana, citant notamment la chaîne qatariote Al-Jazeera, devenue la « bête noire » de Damas pour son soutien à la révolte.
Le nouveau massacre intervient au moment où le blocage est total sur le dossier syrien, malgré les déclarations rassurantes faites par l’émissaire des nations Unies, Kofi Annan. Au sein du conseil de sécurité de l’ONU, un bras de fer oppose en effet les pays occidentaux et la Russie, qui reste le principal soutien du régime. Les deux camps ne parviennent pas à se mettre d’accord sur un projet de résolution. Les Occidentaux menacent Damas de sanctions. Kofi Annan devrait se rendre à Moscou ce lundi 16 juillet pour tenter de trouver un terrain d’entente.
Avec APF/Google News