Le mouvement associatif français connaît une mutation importante, à l'image de la société contemporaine. Dans le journal "La Croix", Isabelle de Gaulmyn revient sur ces nouvelles "formes d'engagement" qui restent encore à trouver…
On le sait, "le catholicisme repose certes sur des paroisses, mais aussi sur des centaines d'associations de laïcs, actives dans des domaines extrêmement divers, nombreuses dans l'éducation (comme le scoutisme), la santé (Voir ensemble, Équipes Saint-Vincent…), la famille, la vie spirituelle, sans oublier tous les mouvements d’action catholique, générale ou spécialisée.".
Dans une catégorisation des membres actifs, on relève les classes traditionnelles de la société : retraités, ouvriers, cadres et dirigeants, etc. Au-delà des catégorisations sociales, de nouvelles communautés sont apparues (comme le Chemin-Neuf, l'Emmanuel, Fondacio).
Trois difficultés majeures semblent communes à l'ensemble du mouvement associatif : "vieillissement, manque d'encadrement, ressources limitées". La question majeure qui se pose est de savoir "Comment attirer des plus jeunes dans des mouvements qui exigent un engagement dans la durée ?", "le réseau d’amitié étant plus important que celui, territorial, de la paroisse". Autre évolution majeure, les personnes s'engagent avant tout par besoin personnel, "pour se construire elles-mêmes", avant de songer à un rayonnement plus grand. Néanmoins, la valeur des mouvements associatifs catholiques est reconnue par la société civile, qui l'intègre souvent dans ses structures.
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La Croix/at