Ces dernières semaines ont vu la réapparition d’un débat qui fracture la société. Les sensibilités sont à fleur de peau dans cet épineux dossier de l’avortement. Si l’Eglise catholique maintient le cap avec une position ferme, des nuances apparaissent parmi les avis des croyants et des pratiquants. La création artistique s’est aussi emparée de ce champ de réflexion.

La problématique de l’avortement retient, en effet, l’attention des artistes, sensibles à cette thématique qui touche à l’essence de l’être. Au-delà d’un positionnement clivant, ces hommes et ces femmes pointent souvent la douleur et l’incompréhension sociétale qui entourent le sujet.
Un nœud de création
Barbara Pravi avec le titre Chair ou le colonel Reyel avec Aurélie… Voilà deux artistes qui se positionnent inversement dans leurs textes. Sujet tristement d’actualité depuis des générations, il est également le noyau central de la chanson Le cordon de Bigflo & Oli : « Tu ne m’as pas gardé dans ton ventre, mais garde-moi une place dans ton cœur. » Avec des bouts de laine et des origamis, le clip des chanteurs dépeint la gravité d’une situation, marquée par la demande de pardon de la mère.
De nombreux romans sont teintés de témoignages personnels, qui mettent en avant des questionnements intimes souvent intenses. Le droit à la vie du fœtus est tout puissant, tout comme la douleur des corps brisés et des âmes endeuillées.
Angélique TASIAUX
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