Journée «classique» pour le Pape François. Le Saint-Père, qui fête ce 17 décembre son 85e anniversaire, n’a pas changé ses habitudes. Entre réception des lettres de créances de nouveaux ambassadeurs, la prédication de l’Avent du père Cantalamessa, et l’accueil de réfugiés de Chypre, son programme n’a pas été bouleversé.
Pas question de changer quoi que ce soit malgré son anniversaire. Fidèle à ses habitudes, le Pape François suit un programme riche en ce vendredi 17 décembre. Après avoir célébré cette semaine, le 13, le 52e anniversaire de son ordination sacerdotale, il sera sans aucun doute félicité tout au long de la journée pour son 85e anniversaire. Avec un événement symbolique : l’accueil de réfugiés en provenance de Chypre où il s’est rendu au début du mois de décembre. Le sort des réfugiés est une de ses plus grandes préoccupations. Parmi ses collaborateurs les plus proches qui travaillent sur cette question, le cardinal Michael Czerny, jésuite comme le Pape et sous-secrétaire de la section «Migrants et Réfugiés» du dicastère pour la Promotion du Développement humain intégral.
«Le 17 décembre est un jour qui vaut la peine de réfléchir», déclare le cardinal, ajoutant que le Saint-Père devait déjà avoir des projets de retraite lorsqu'il s'est présenté au conclave qui l'a élu pape en 2013, mais «l'Esprit Saint en a décidé autrement.»
Le cardinal en profite pour réfléchir au pontificat du Pape François, aux thèmes importants qu'il défend et à la manière dont ils nous donnent un aperçu de sa personnalité. Il souligne ainsi que le synode sur la synodalité, récemment lancé, résume bien les préoccupations du Saint-Père, car il s'agit de «la notion la plus optimiste que l'on puisse avoir de l'Église.» «Je pense que c'est le cadeau [du Pape] à l'Église», dit le cardinal, «une façon d'être l'Église qui nous rassemble vers l'espoir dans la foi et dans l'amour les uns pour les autres.»
Le cardinal Czerny pense également à ses expériences personnelles de rencontre avec le Pape, disant qu'il a été le plus frappé par «l'équilibre, la balance et la sérénité» du Pape François, qui lui permet de gérer les grands et les petits problèmes avec équanimité. Avec le Pape, explique-t-il, «un gros problème ne l'ébranle pas et un petit problème n'est pas négligé. Ce genre d'équilibre - un équilibre dynamique - est très édifiant et me rend très heureux chaque fois que nous avons eu la chance de nous rencontrer.»
Texte et photo: Vatican News