Glorious sort un nouvel album intitulé « Royaume »


Partager
Glorious sort un nouvel album intitulé « Royaume »
Par Sophie Delhalle
Publié le - Modifié le
6 min

A la mi-novembre, le groupe de pop louange français Glorious sort un nouvel album "Royaume". Composé pendant le confinement, ce douzième opus veut porter un message d'encouragement et de bénédiction pour tous les chrétiens.

Glorious sort un nouvel album intitulé "Royaume". Nous retrouvons Benjamin Pouzin, chanteur et guitariste, le temps d'une interview.

DR

Depuis 2002, Glorious fait vibrer le public chrétien avec ses chants de louange. Après avoir collaboré avec Natasha St-Pier et participé à la bande originale du film "I can only imagine" (La Voix du pardon), ils nous reviennent avec un album studio. Benjamin Pouzin, chanteur et guitariste, nous ouvre les portes de leur "Royaume" le temps d'une interview.

CathoBel : Quand avez-vous composé ce nouvel album "Royaume" ? De quoi parle -t-il? Quelle est son inspiration?

Benjamin Pouzin: Cet album est né pendant le confinement, pendant cette période sanitaire compliquée, nous l'avons pensé comme un encouragement et une bénédiction pour les chrétiens. Oui, nous l'avons vraiment voulu comme une bénédiction pour les gens, qu'il leur apporte un vrai réconfort. Qu'ils se disent "ça m'aide", que ce soit en l'écoutant le matin dans leur cuisine, leur voiture ou en étant confiné. Nous voulions rejoindre les gens dans leur maison. Avec cet album, c'est comme si on allait chez eux pour les aider à prier, avec eux. Les thématiques sont liées aux rencontres de Jésus, nous parlons aussi du Fils prodigue mais aussi des guérisons de Jésus. Nous avons repris le psaume du Bon Berger et l'idée d'un Père qui crée. Ici, nous sortons un premier volume, le deuxième paraitra à Pâques.

Vous êtes définis depuis vos débuts comme un groupe de pop louange. Ce terme vous convient-il toujours?

Absolument. Dans pop louange, il y a le mot populaire qui reste très positif pour nous. Je dirais même qu'on y tient. Cela signifie que tout le monde chante. Nous ne voulons pas nous adresser à une élite. Nous composons des chants d'assemblée pour que les gens chantent avec nous. L'église, c'est populaire, c'est chaque personne, c'est tout le monde rassemblé. Nos chants sont donc pensés comme cela.

Après presque vingt ans de carrière, quel regard portez-vous sur le chemin parcouru? Qu'est-ce qui a éventuellement changé ou pas?

Nous constatons que de plus en plus de gens viennent à nos concerts et écoutent notre musique, que ce soit des chrétiens pratiquants ou occasionnels. Les gens aiment prier avec la louange qui est une musique qui porte, qui bénit. Nous proposons une musique qui se tourne vers Dieu, vers la prière, vers cette capacité à se sentir habité d'une autre présence. Notre public est de plus en plus nombreux, les gens sont touchés par notre musique. C'est impressionnant aujourd'hui de voir des églises pleines dans une période compliquée avec une institution vieillissante qui peine à attirer les jeunes, les familles.

Nous proposons une musique qui se tourne vers Dieu, vers la prière, vers cette capacité à se sentir habité d'une autre présence

Il y a deux ans, vous lanciez l'école Pierre. Qu'en est-il aujourd'hui de ce projet?

Au départ, l'intuition était de fonder une worship academy (trad: école de louange) pour parrainer un ou deux jeunes groupes de pop louange et les aider à se professionnaliser. Nous avons reçu tellement de demandes que nous avons revu le projet qui est aujourd'hui pris en main par toute une équipe. Les jeunes inscrits sont formés à la louange mais aussi à la vidéo, à la photo, aux nouveaux médias, à la communication de l'évangile. L'école entame sa deuxième année d'existence avec 18 jeunes qui suivent les cours à Lyon. Il est urgent pour l'Eglise de se reconnecter avec la culture ambiante, médias, web, musique actuelle, ... L'Eglise ne doit pas être à la traine, mais être là où se trouvent les gens dans la vie réelle. Elle ne doit pas seulement être une Eglise qui défend une vieille tradition, une histoire, même si elles sont importantes. L'évangile est toujours nouveau, toujours d'actualité, il est fait pour l'homme de ce temps. Les chrétiens ne doivent pas avoir peur ou des difficultés avec ces nouveaux modes de communication. Notre groupe entend participer à cette dynamique qui investit la culture européenne actuelle. Il faut éviter le repli sur le passé, le monde nous attend, le monde attend l'évangile.

L'Eglise ne doit pas être à la traine, mais être là où se trouve les gens dans la vie réelle

>>> Lire aussi : Glorious lance son école Pierre et une messe sur Youtube

Le nouvel album de Glorious est sorti : "Royaume"Beaucoup de jeunes groupes vous citent comme modèle ou source d'inspiration. Comment le vivez-vous?

C'est pour nous un signe que ce que nous faisons porte du fruit. C'est vrai que certaines de nos vidéos font des millions de vues, mais notre plus grande fierté est de donner envie à d'autres de se lancer, de voir ces petits apôtres, ces petits disciples qui se lèvent et c'est pour cela aussi qu'on a eu envie de fonder l'Ecole Pierre. Car, être disciples, cela signifie aussi qu'il faut travailler, cela demande du temps, du professionnalisme, de la réflexion. C'est toujours un plaisir pour nous de partager la scène avec ces groupes comme lorsque nous sommes venus la dernière fois en Belgique et que nous avons rencontré FeelGod. Nous avons envie de leur dire "L'Eglise et le monde ont besoin de vous". Ils sont un signe, un flambeau, "une lumière pour ce monde".

Lors de vos concerts, vous avez pris l'habitude de prendre la parole pour donner un enseignement sur une parole biblique...

Nous avions besoin de parler aux gens pendant nos concerts de louange. Pourquoi avons-nous la foi? Pourquoi nous faisons de la louange? Pourquoi chanter Jésus? Je prends donc 10-15 minutes pour partager un enseignement. Par la suite, les spectateurs nous demandaient où ils pouvaient retrouver ces petits commentaires. Nous les avons mis en accès sur notre site sous la forme de podcast et aussi sous la forme d'un livre "50 encouragements de Jésus", disponible à la vente via notre site également.

Le monde et l'Eglise ont besoin de vous

Est-ce que cet intérêt témoigne selon vous d'une nouvelle soif spirituelle?

Il est sûr et certain, qu'aujourd'hui, en Europe, à l'heure où nous vivons des heures terribles, avec la pandémie mais aussi les attentats comme à Nice, où nous traversons une crise sanitaire, sociologique, politique, il y a une profonde soif spirituelle. Et ce ne sont ni la sociologie, ni la politique, ni l'économie qui apporteront les réponses aux questions qui se situent dans le cœur de l'homme. Car LA question qui habite le cœur de l'homme est une question d'ordre spirituel, la question de Dieu. Celle d'un Dieu qui est venu pour toi, qui marche avec toi. Quand on proclame cette parole, quelque chose de nouveau surgit dans le coeur de l'homme. C'est un message d'actualité. Nous voulons encourager à connaître, suivre, écouter, rencontrer Jésus. Plus on se concentre sur Jésus, moins on se trompe pour voir le monde. Plus tu connaitras l'Evangile et Jésus, plus tu te connaîtras, c'est ce que j'ai envie de dire. Rencontrer, connaître Jésus, c'est se rencontrer, se connaître. Il y a une attente très forte au fond du cœur de l'homme. Nous invitons les familles à ouvrir l'Evangile, cette bonne nouvelle que votre cœur a soif de connaître.

 

Propos recueillis par Sophie DELHALLE

Pour commander le nouvel album "Royaume", rendez-vous sur le site Glorious.fr

 

 

 


Dans la même catégorie