Le mois de septembre rime généralement avec les débuts scolaires et l’acquisition de matériel neuf. Pourtant, cinq enfants réfugiés sur dix ne seront pas en mesure d’aller à l’école…
En juin dernier, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) annonçait le chiffre de 70,8 millions de personnes déplacées dans le monde en raison de conflits, de violations des droits de l’homme, de persécutions ou encore de violence. Parmi eux figurent de nombreux enfants.
Comme le souligne le bureau international du JRS, le Jesuit Refugee Service, le début d’une nouvelle année scolaire représente une période particulièrement complexe pour les familles de réfugiés. Comme 78% des réfugiés sont généralement déplacés durant une période de 20 ans, la plupart de leurs enfants suivent la majeure partie de leur éducation dans des situations de déplacement forcé. En outre, à peine 1% de l’aide humanitaire est alloué à l’éducation… À l’échelle mondiale, seulement 62% des enfants réfugiés ont accès à l’école primaire. Ce pourcentage est de seulement 23% pour l’enseignement secondaire et moins d’1% pour l’enseignement universitaire. Dans certains endroits oubliés, comme le camp de réfugiés de Dzaleka au Malawi, le nombre de jeunes scolarisés est encore plus faible, puisque seulement 10% des jeunes peuvent aller à l’école secondaire, par manque de places disponibles dans les écoles sur place.
Profitant de cette rentrée scolaire, le JRS lance une nouvelle campagne de parrainages scolaires. Retrouvez plus d’infos en cliquant ici.
A. T. avec le JRS