Crise politique en République Démocratique du Congo
La tension politique en République Démocratique du Congo est très forte, les élections présidentielles n’ayant pas lieu en fin d’année. Tel était pourtant l’accord conclu entre la majorité et l’opposition au terme d’une médiation de l’Eglise catholique. Dans un communiqué publié en début de semaine, les évêques congolais critiquent une nouvelle fois la situation politique actuelle. Ils la décrivent sans plus comme « l’imbroglio politique et la souffrance de la population qui dépassent le seuil du tolérable».
Le cardinal Jozef De Kesel est lui aussi fort préoccupé par cette situation très tendue au Congo. Elle est la cause entre autres de nombreux morts, de la destruction d’écoles et de centres de santé, d’une nouvelle vague de réfugiés obligés, et plus généralement de la violation des libertés et droits fondamentaux.
Dans une lettre récemment adressée à son confrère Marcel Utembi Tapa, président de la Conférence épiscopale congolaise, le cardinal De Kesel a exprimé au nom de ses collègues belges toute son admiration pour l’engagement énorme des évêques congolais en faveur de leur pays et de leur Eglise. Ils font tout pour sortir de l’impasse au point d’encourir personnellement de très grands risques.
Le cardinal appelle notre pays, l’Union Européenne et toute la Communauté internationale à exprimer son soutien et sa solidarité en faveur de la justice et de la paix au Congo.
Communiqué de presse de l’archevêché de Malines-Bruxelles - Malines, mercredi 29 novembre 2017