Le père Paul Malvaux parcourt, sac au dos, les rues de Namur à grandes enjambées. A 47 ans, il vient de prononcer ses derniers voeux, le 4eme voeu comme on l’appelle chez les Jésuites, il s’est ‘engagé à une totale obéissance aux ordres du pape. Originaire de Verviers, cet ingénieur industriel diplômé de l’Institut Gramme partage, aujourd’hui, ses journées, entre l’enseignement, l’aumônerie universitaire de Namur et l’accompagnement au Centre spirituel Ignatien de la Pairelle, à Wépion. Rencontre.
Les premiers mots à peine échangés et le petit accent du père Paul Malvaux trahit déjà ses origines: il n’est pas originaire du diocèse de Namur… Ses origines sont liégeoises ou plutôt verviétoises. Le Jésuite sourit fait semblant de s’en étonner avant de reconnaître qu’il ponctue aussi régulièrement ses propos d’un »oufti » typique ou encore d’un »nenni » qui l’est tout autant…
C’est encore à Verviers qu’il fera connaissance avec la Compagnie de Jésus, il étudie à l’institut Saint-François Xavier. »J’ai étudié durant 16 ans dans une école jésuite. » Et déjà, il s’y sent bien.
Diplômé ingénieur industriel de l’Institut Gramme, titulaire d’un diplôme complémentaire en sciences économiques et sociales et d’une licence -on parle aujourd’hui d’un master- en philosophie, c’est tout naturellement qu’il choisit la Compagnie de Jésus lorsqu’il décide de consacrer sa vie à Dieu. »Les jésuites ont une spiritualité, un mode de pensée qui me convient parfaitement: le Christ est au centre. Et puis, il y a un grand accent de liberté. On dit souvent que quand on pose une question à un Jésuite il répond en posant une autre question. Cela fait sourire. Mais en fait, c’est parce que le Jésuite ne veut pas dire à la personne ce qu’elle doit faire, penser. On veut la pousser à trouver la solution par elle-même. Nous avons une profonde confiance en l’autre. » Le père Malvaux est encore séduit par l’importance accordée, au sein de la Compagnie de Jésus, au discernement. »Un discernement qui nous pousse à reconnaître comment Dieu nous parle. On se doute que sa voix ne tombe pas du ciel en passant à travers les nuages! » Il faut apprendre à la connaître, à la reconnaître. (…)
C’est encore à Verviers qu’il fera connaissance avec la Compagnie de Jésus, il étudie à l’institut Saint-François Xavier. »J’ai étudié durant 16 ans dans une école jésuite. » Et déjà, il s’y sent bien.
Diplômé ingénieur industriel de l’Institut Gramme, titulaire d’un diplôme complémentaire en sciences économiques et sociales et d’une licence -on parle aujourd’hui d’un master- en philosophie, c’est tout naturellement qu’il choisit la Compagnie de Jésus lorsqu’il décide de consacrer sa vie à Dieu. »Les jésuites ont une spiritualité, un mode de pensée qui me convient parfaitement: le Christ est au centre. Et puis, il y a un grand accent de liberté. On dit souvent que quand on pose une question à un Jésuite il répond en posant une autre question. Cela fait sourire. Mais en fait, c’est parce que le Jésuite ne veut pas dire à la personne ce qu’elle doit faire, penser. On veut la pousser à trouver la solution par elle-même. Nous avons une profonde confiance en l’autre. » Le père Malvaux est encore séduit par l’importance accordée, au sein de la Compagnie de Jésus, au discernement. »Un discernement qui nous pousse à reconnaître comment Dieu nous parle. On se doute que sa voix ne tombe pas du ciel en passant à travers les nuages! » Il faut apprendre à la connaître, à la reconnaître. (…)