Directeur du Centre européen pour le Droit et la Justice (ECLJ, Strasbourg), Grégor Puppinck vient d’être distingué par le Prix Humanisme chrétien pour son étude « La Famille, les droits de l’homme et la vie éternelle ».
Dans son ouvrage, Grégor Puppinck y offre une analyse claire et documentée de l’évolution de nos sociétés européennes. Son constat est bref: le projet humaniste européen a « dégénéré en une postmodernité individualiste et nihiliste » au nom de laquelle sont peu à peu détruits les fondements d’une société chrétienne. L’auteur démontre le glissement subtil et progressif d’une justification des droits de l’homme comme protection de l’homme contre la société vers une conception selon laquelle les droits de l’homme deviennent un instrument de libération de l’individu à l’égard de toute morale. Il retrouve ainsi les fils d’une lecture dialectique qui tisse les bouleversements qu’une minorité agissante, relayée par la Cour européenne des droits de l’homme, impose aujourd’hui à nos sociétés.
En nous livrant les clés qui permettent de comprendre les soubassements des réformes sociétales actuelles, Grégor Puppinck appelle à dénoncer une philosophie qui fait disparaître la personne et la valeur de ses relations sociales au bénéfice d’une suprématie de l’individu qui ne conduit qu’à la désespérance. Ce faisant, il invite à retrouver les racines de l’humanisme chrétien et la véritable dimension de nos existences.
Le Prix Humanisme chrétien est attribué depuis 2004 par un jury franco-suisse constitué de membres de l’AEES (Association d’éducation et d’entraide sociales) et de l’AES (Académie d’éducation et d’études sociales). Ce prix récompense un ouvrage accessible à un large public et s’inspirant des principes de l’humanisme social chrétien.
« La Famille, les droits de l’homme et la vie éternelle »,
Grégor Puppinck,
Éditions de l’Homme Nouveau.