Le 9 février a lieu la première Journée internationale de l’épilepsie, l’occasion d’attirer l’attention du public sur une maladie souvent méconnue.
L’Organisation Mondiale de la Santé définit l’épilepsie comme « une affection chronique du cerveau qui touche toutes les populations du monde. Elle se caractérise par des crises récurrentes se manifestant par de brefs épisodes de tremblements involontaires touchant une partie du corps (crises partielles) ou l’ensemble du corps (crises généralisées). Ces crises résultent de décharges électriques excessives dans un groupe de cellules cérébrales. »
A l’échelle mondiale, ce sont 50 millions de personnes qui sont atteintes d’épilepsie. On en dénombre 600.000 en France et 70.000 en Belgique. Parmi les malades, tous ne supportent pas la dizaine de traitements possibles. 30% d’entre eux se trouvent même en situation d’échec thérapeutique.
Trop d’idées reçues et de préjugés embarrassent les porteurs de cette maladie, laquelle suscite souvent la peur, voire le dégoût des témoins impuissants d’une crise, qui en est la manifestation la plus spectaculaire. C’est en quelque sorte l’une des dernières maladies honteuses de notre époque, qui marginalise ces victimes. Sournoise, la crise peut survenir à n’importe quel moment et n’importe où… D’où la difficulté, pour les épileptiques, de suivre un parcours scolaire ou professionnel classique.
A. T.