Le dernier courrier de la CSC-Enseignement adressé aux établissements scolaires a suscité le courroux des non-grévistes. Dans cette lettre, il est écrit, noir sur blanc, que travailler ou assurer un service le 15 décembre équivaut à « une provocation ». Dans la soirée du 7 décembre, le document a dû être retiré de la page Facebook du syndicat, pour cause de mauvaise compréhension… Retrouvez les textes ci-dessous.
« Madame la Directrice, Monsieur le Directeur,
Chères Collègues, Chers Collègues,
Vu l’accord intervenu au niveau du Gouvernement fédéral, vu les décisions budgétaires des différents Gouvernements régionaux et communautaires, vu les mesures antisociales envisagées aux différents niveaux, vu les conséquences de ces mesures sur tous les travailleurs, allocataires sociaux, citoyens et plus particulièrement les jeunes, le front commun syndical a déposé un mot d’ordre de grève générale pour le 15 décembre.
Nos militants et ceux des autres organisations considéreront comme une provocation toute entreprise, toute institution ou toute école qui, le 15 décembre, fonctionnerait normalement. Le cas échéant, nous dénoncerons de manière forte cette entrave au droit d’expression qui est le droit de grève. Nous demandons à tous les établissements scolaires de prendre toutes les dispositions utiles pour que cette journée de grève se déroule sans incident.
Beaucoup d’entre vous partagent nos inquiétudes par rapport à ces décisions gouvernementales et nous voulons tous que cette journée de grève nationale se déroule dans les meilleures conditions.
Veuillez agréer, Madame la Directrice, Monsieur le Directeur, Chères Collègues, Chers Collègues, l’expression de nos meilleures salutations syndicales. »
Réaction sur la page Facebook:
« Notre lettre a visiblement a été mal comprise. Il ne s’agit nullement de menaces. Mais beaucoup de militants ressentent les écoles qui voudraient fonctionner sans prendre en considération le préavis de grève nationale comme une provocation. Nous tenons à prévenir tout problème. »
A.T. (avec LLB)