La traite des êtres humains est un vrai problème dans notre pays. La Belgique s’est dotée d’un nouvel organe qui devra lutter contre cet esclavagisme des temps modernes.
Son nom? Le centre fédéral Migrations. Il est le nouvel organe dont s’est dotée la Belgique pour lutter contre la traite des êtres humains.
Et ce service qui vient de publier son premier rapport dresse un état des lieux du problème pas très flatteur pour notre pays.
La traite des êtres humains fait aussitôt penser à la prostitution forcée ou au trafic d’organes, mais il existe aussi d’autres formes d’exploitation, celle par le travail, par exemple, où des salariés travaillent pour presque rien et dans des conditions indignes.
Patrick Charlier, le directeur adjoint du centre fédéral Migrations, explique qu' »il y a des réseaux liés à l’activité dans les car-wash, dans les secteurs de l’Horeca et de la construction; de même que dans les sanitaires sur les aires d’autoroutes. Sur ces parkings autoroutiers, tout l’argent que gagnent ces gens va à des personnes qui les exploitent; tout cela se déroule sous des enseignes, parfois connues, de pompes à essence et de restaurants sur les autoroutes. Ce sont leurs sous-traitants qui recourent à la traite et à l’exploitation des êtres humains. Il y va donc de la responsabilité du donneur d’ordres au départ ».
SB (d’après RTBF)