En Belgique, l’appel du pape François à prier et à jeûner pour la paix en Syrie et dans le Proche-Orient a été entendu. De nombreuses personnes ont participé aux veillées de prière organisées dans les différents diocèses du pays.
A Bruxelles, plus de 500 personnes ont participé à la veillée de prière organisée à la basilique de Koekelberg, samedi 7 septembre, à 19h. Présidée par Mgr Kockerols, celle-ci était organisée par une équipe de la communauté Sant’Egidio et des membres de l’Eglise melkite. Plusieurs personnes ont pris la parole au cours de cette veillée, ponctuée de chants en arabe. Parmi ceux-ci, Mgr Berloco, nonce apostolique en Belgique, un représentant du monde musulman, un prêtre d’origine syrienne, ainsi qu’un membre de l’Eglise anglicane. Au cours de la célébration, un luminion a été remis à tous les participants, afin que « chacun soit porteur de paix là où il vit », a insisté l’évêque auxiliaire pour Bruxelles. La veillée proprement dite était suivie d’une adoration silencieuse devant le Saint-Sacrement.
Dans le Brabant wallon, la basilique de Basse-Wavre était pleine, ce samedi 7 septembre, pour la veillée de prière silencieuse, à laquelle ont participé des moines de Clerlande, ainsi que des membres de communautés nouvelles. A l’entame de la veillée de prière silencieuse entrecoupée de chants, psaumes et textes de méditation, Mgr Hudsyn a rappelé que Celui qui était à l’œuvre était le Prince de la Paix, une paix vivante rappelée par la statue de Notre-Dame de la Paix et de la Concorde, la colombe et les nombreux lumignons que des fidèles sont venus allumer « pour que la paix de Dieu vienne en nos maisons ».
Dans le diocèse de Tournai, des veillées étaient organisées dans les trois principales villes de la province. A Charleroi, une centaine de personnes ont répondu à l’appel du doyen de la ville, Luc Lysy. « C’étaient des gens de la région, mais pas forcément les pratiquants habituels », a-t-il précisé. Au cours de la veillée, qui durait une heure, les participants ont été invités à déposer une petite bougie devant la croix, en signe de solidarité avec les Syriens. L’abbé Lysy aurait aimé que des représentants de la communauté musulmane se joignent à eux, mais il n’a pas pu les inviter, faute de temps.
A Tournai, l’abbé Michel Vinckier, vicaire épiscopal pour la liturgie, a également manqué de temps pour inviter les représentants d’autres religions ou confessions chrétiennes à participer à la veillée de prière qui s’est tenue à la cathédrale de 19h à 20h. « Du coup », explique-t-il, « nous avons opté pour une adoration eucharistique, essentiellement silencieuse. » Une centaine de personnes ont participé à cette célébration, durant laquelle ont été lus le message du pape François, la lettre pastorale de Mgr Harpigny et quelques textes bibliques. « C’était une veillée à la fois priante et paisible », a précisé l’abbé Vinckier.
A Liège, où la célébration était organisée par la communauté Sant’Egidio, l’appel de Mgr Jean-Pierre a également été largement entendu. A la Cathédrale, les participants remplissaient l’édifice, réunissant des catholiques, bien sûr, mais également des représentants de la Concertation œcuménique, ainsi que de la communauté musulmane. Un prêtre syrien, présent dans notre diocèse depuis quelques mois, faisait également partie des célébrants. Chants, lectures de la Parole de Dieu, prière, intentions, méditations se sont succédé, donnant la parole à de nombreux intervenants, issus des confessions chrétiennes et de diverses communautés. Des temps de silence et le geste symbolique d’allumer des bougies en union avec ceux qui souffrent ont ponctué cette célébration dense et profonde.
A Namur, Mgr Vancottem n’a pas pu prendre part à une veillée de prière, puisqu’il était en pèlerinage à Lourdes. Par contre, il a transmis à tous les prêtres du diocèse un message les invitant à prévoir une intention de prière pour la Syrie, au moment de la prière universelle.
Beaucoup de chrétiens ont également jeûné ou pris un temps de prière au cours de la journée du 7 septembre. Des initiatives individuelles qu’il est évidemment difficile de quantifier, mais qui, d’après diverses sources, ont été très nombreuses.
P. A.
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