Le pape a terminé fin 2012, avec les évêques français, un cycle complet de visites ad limina. En 2013, il ouvrira un nouveau cycle en rencontrant les évêques des 227 diocèses italiens. Aucune autre visite n’aura lieu durant cette année.
Depuis le début de son pontificat, en 2005, Benoît XVI a rencontré tous les évêques du monde. Selon le Code de droit canonique, les évêques doivent se rendre tous les cinq ans en visite « ad limina apostolorum » (« au seuil [des basiliques] des apôtres ») à Rome. Mais, dans l’histoire de l’Eglise, le nombre de diocèses n’a jamais été aussi important : ils sont aujourd’hui plus de 2 900. D’où le délai plus important désormais nécessaire à un cycle complet de visites ad limina.
En mai 2010, les évêques belges rendaient visite au pape et aux différents dicastères de la Curie romaine. C’était l’occasion pour eux de rapporter la situation et les activités de l’Eglise belge mais surtout de rencontrer le Pape Benoît XVI qui, lors de l’audience générale de clôture de cette visite ad limina a salué “une occasion heureuse de renforcer cette communion dans l’écoute réciproque, dans la prière commune et dans la charité du Christ (…) ”.
En 2013, c’est un nouveau cycle de visites ad limina qui s’ouvre, avec les 227 évêques italiens. Fruit de l’histoire, leur nombre est deux fois plus important que les évêques français, pour un territoire comparable. Le pape est le primat de l’Eglise d’Italie, et désigne le président de l’épiscopat, seul au monde à ne pas être élu par ses confrères. Ce sera leur deuxième visite ad limina auprès de Benoît XVI, la première ayant eu lieu de novembre 2006 à avril 2007.
Cette année, compte tenu du déroulement de l’Année de la foi, et de la taille de la conférence épiscopale italienne, « il n’y a aura pas d’autre visite ad limina », a précisé Mgr Baldisseri, secrétaire de la Congrégation pour les évêques, en charge des visites ad limina. Les évêques mexicains, autrichiens, polonais, qui étaient venus à Rome en 2005 devront donc attendre 2014.
MVL/La Croix