Comme chaque année, la rentrée scolaire s’accompagne d’une multitude de constats. Au nombre de ceux-ci, le SeGEC, Secrétariat général de l’enseignement catholique, épingle la disparité des fonds réservés aux bâtiments scolaires, selon le réseau d’enseignement.
Chiffres à l’appui, le SeGEC souligne que la Communauté française débourse « pour l’ensemble des fonds relatifs aux bâtiments scolaires: 374 € pour les écoles organisées par la Communauté française, 128 € pour les écoles organisées par les communes et provinces, et enfin 85 € pour l’enseignement libre ». Autrement dit, la répartition des fonds publics n’est pas équitable – elle est même de 4 à 1 – contrairement aux affirmations du ministre en charge de ce dossier, l’écolo Jean-Marc Nollet, qui avait affirmé sur les ondes de la RTBF que tous les réseaux étaient traités de la même manière…
Autre grand dossier chaud de la rentrée: le décret inscription et les élèves trop nombreux – que nous appellerons SEF – sans école fixe. L’Ufapec, l’Union francophone des associations de parents de l’enseignement catholique (UFAPEC), et la Fapeo (Fédération des Associations de Parents de l’Enseignement Officiel) plaident toutes deux pour que l’inscription des élèves soit confirmée avant la prochaine rentrée scolaire de 2013. Une façon d’éviter aux élèves de trop nombreuses semaines d’incertitude durant les vacances scolaires.
Enfin, un nouveau pavé dans la mare a été lancé le 3 septembre, jour de rentrée officiel de nos chères têtes blondes. L’Observatoire de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Aide à la Jeunesse juge que les travaux à domicile renforcent les inégalités entre les enfants. En conséquence, l’Observatoire plaide pour que le temps des devoirs soit réintégré dans celui de l’école, ce qui impliquerait un allongement de la durée du temps passé à l’école. La ministre Simonet a balayé cette proposition qui risquerait de « fatiguer » exagérément les enfants.
Près de 200.000 élèves fréquentent l’enseignement primaire catholique, tandis que 210.000 élèves sont inscrits dans l’enseignement secondaire catholique. Un nombre conséquent…
Angélique Tasiaux