Dès le 3 juillet, Benoît XVI sera dans sa résidence de Castelgandolfo. Les audiences générales reprendront le 1er août.
Les dimanches et jours de fêtes, le pape présidera la prière de l’angélus, dans la cour de sa résidence de Castelgandolfo. Toutes les audiences privées seront suspendues durant l’été.
Hormis ces rencontres hebdomadaires, deux sorties publiques sont programmées : le pape se rendra en visite pastorale à Frascati le dimanche 15 juillet. Et le 15 août, pour la fête de l’Assomption, il célébrera la messe, à 8h, en l’église Saint-Thomas de Villeneuve, à Castelgandolfo.
La résidence pontificale de Castelgandolfo se trouve à une trentaine de kilomètres au sud-est de Rome, dans la région dite des « Châteaux romains » (« Castelli Romani »).
S’étendant sur 55 hectares, la majeure partie de la propriété est consacrée à l’agriculture et à l’élevage. Le nom de Castel Gandolfo provient du château élevé par la famille romaine des Gandolfi au 12e siècle, sur le site d’une ancienne propriété de l’empereur Domitien. Après une succession de restaurations, la seigneurie accueille Alexandre VII (1655-1667), le premier pape à y séjourner. Au début du 19e siècle, les troupes napoléoniennes marquent par leurs pillages l’histoire de la demeure pontificale et obligent Pie VII (1800-1823) à restaurer le palais. Ensuite, Grégoire XVI (1831-1846) y résidera régulièrement. Au XIXe, Rome est annexée par le Royaume d’Italie, ce qui marque la disparition de l’Etat pontifical et la désertion par les papes de Castel Gandolfo. Il faut attendre les Accords du Latran, le 11 février 1929, pour que la villa soit reconnue comme propriété exclusive du Saint-Siège.
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