Les hackers qui ont attaqué Kerknet, le site de l’Eglise catholique en Flandre, veulent contraindre l’institution au silence. Dans un courriel adressé à Toon Osaer, le directeur des éditions « Halewijn », les hackers anonymes ont déclaré que les différentes attaques avaient eu lieu pour des raisons idéologiques.
Selon Toon Osaer, directeur des éditions « Halewijn » qui éditent Kerk & Leven, le site www.kerknet.be subit des attaques DDoS depuis le 27 avril. A cause de ces opérations, il est désormais impossible d’entrer en communication avec le site.
«Les attaques ont été menées simultanément depuis plusieurs ordinateurs, de telle sorte que toute la largeur de la bande passante (la capacité de connexion vers le serveur, ndlr) est utilisée et que le site Internet n’est plus accessible» précise Toon Osaer, qui ajoute : «L’une des premières mesures a été de modifier nos paramètres DNS, mais les pirates savaient que nous ne devions nous faire aucune illusion et qu’ils nous trouveraient quand même.».
Toon Osaer affirme alors avoir cherché à prendre contact avec les hackers : «J’ai reçu comme réponse qu’ils veulent contraindre l’Eglise au silence. Il s’agit donc d’une action à connotation clairement idéologique.»
A nouveau en ligne à la fin du mois de mai ?
Les hackers ont signé leur courrier, écrit en anglais, avec la mention «au nom de TS». Pourtant, l’usage de la langue laisse apparaître qu’il ne s’agit pas de locuteurs anglophones.
Depuis le début des incidents, diverses tentatives ont été menées pour remettre en ligne Kerknet, mais depuis le 7 mai le site est carrément inaccessible. Toon Osaer espère néanmoins que le site sera à nouveau opérationnel d’ici la fin du mois de mai.
Une plainte a entretemps été déposée auprès de l’Unité fédérale de la criminalité informatique.
Source : demorgen.be/at