Benoît XVI a reconnu le 19 décembre 2011 un miracle dû à l’intercession de la bienheureuse Kateri Tekatwita. Cette reconnaissance d’un miracle pourrait ouvrir la voie à la prochaine canonisation de celle qui est considérée comme la « fondatrice de l’Eglise du Canada ».
Laïque et indienne d’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada, 1656-1680), Kateri Tekakwitha est appelée « lys des Agniers ». Décédée trois ans après son baptême, elle est particulièrement honorée au sanctuaire de Kahnawake; Jean-Paul II l’avait béatifiée en 1980.
Selon l’agence KMI, celle-ci est « née en 1656 à Ossernenon, aujourd’hui Auriesville, dans l’État de New York, d’une mère algonquine convertie à la foi chrétienne et d’un père agnier (mohawk) traditionaliste. C’est à son baptême, à l’âge de 20 ans, qu’elle reçoit le nom de Catherine, en iroquois Kateri. Elle trouvera ensuite refuge à Kahnawake, l’année suivante, fuyant les persécutions. Elle meurt quelques années plus tard, en 1680. ». D’après l’agence canadienne, la date du 14 juillet aurait été choisie pour la célébration de la canonisation.
zenit/KMI/at