Le 30 novembre 2011, a lieu dans des centaines de villes en Europe, la journée internationale “Villes pour la vie – Villes contre la peine de mort”. Il s’agit d’une initiative de la Communauté Sant’Egidio, en collaboration avec d’autres organisations de droits humains et les autorités locales.
Dans le cadre de la campagne internationale pour l’abolition de la peine de mort, des villes illuminent un bâtiment ce 30 novembre en signe de leur opposition à la peine de mort. De plus en plus de villes rejoignent cette journée d’action, une initiative organisée par Sant’Egidio avec le soutien d’autres organisations de lutte pour les droits humains, réunies au sein de la Coalition mondiale contre la peine de mort, dont sont membres notamment Amnesty International, Ensemble contre la peine de mort, la FIACAT, International Penal Reform.
Parmi les 800 petites et grandes villes qui sont devenues des « Villes pour la vie – Villes contre la peine de mort « , Rome, Bruxelles, Madrid, Berlin, Barcelone, Paris, Stockholm, Florence, Mexico City, Buenos Aires, Dallas, Austin, Vienne, Puerto Rico, Bogotà, Santiago de Chile, Abidjan, Lomé, Maputo, Windhoek, Dakar, Prague, …. se revêtiront de lumière.
En Belgique, le nombre de villes participantes augmente chaque année. Près de 20 villes participent à l’action dont : Anvers, Bruges, Bruxelles, Liège (29 novembre), Mons, Charleroi.
Non à la peine de mort
Cet appel résonne toujours plus fort. Plus de 5 millions de signatures ont été recueillie par une pétition pour un moratoire universel des exécutions capitales, des personnes de différents pays, cultures et religions donnent une dimension universelle aux droits humains. Cet appel a été confirmé par l’adoption d’une résolution, par l’Assemblée générale des Nations Unies, en décembre 2007, recommandant un moratoire mondiale des exécutions de la peine de mort.
Sant’Egidio/bl