On sait à présent que Bruxelles accueillera le Parlement mondial des religions en 2014, mais beaucoup de rumeurs, négatives pour la plupart, planent sur ce projet. Les promoteurs de l'initiative se sont expliqués dans La Libre Belgique.
Tout d'abord, il faudrait plutôt parler d'un parlement des convictions car il s’agit d’une initiative pluraliste qui va même au-delà des religions. L'explication de Miguel Mesquita est claire quand il parle de la plus ancienne et de la plus importante rencontre interreligieuse qui se tient tous les 5 ans depuis 1893. Miguel Mesquita, une des principales chevilles ouvrières du projet, est fermement décidé à ce que ce parlement des religions se tienne dans la capitale belge en 2014.
Concrètement, pendant une semaine, 10.000 personnes vont se rencontrer dans 500 ateliers et autres tables rondes afin de débattre sur les religions et les grands courants de pensée à l’heure où la connaissance du fait religieux a fortement diminué. "Ce ne sera pas une réunion de leaders religieux ou spirituels même s’il y en aura mais plutôt une initiative qui vise le plus grand nombre, explique Miguel Mesquita. Le Parlement entend rechercher l’harmonie par l’unité; il se veut aussi un facilitateur pour le dialogue et, enfin, il veut chercher les convergences dans l’action plutôt qu’un consensus absolu, bref, favoriser les manières de travailler et d’agir ensemble". De grands thèmes sociétaux seront abordés comme la place de la femme, la lutte contre la pauvreté ou encore l’importance de l’eau. Un grand nombre d’événements culturels seront associés au projet.
Mais pour l'heure, le plus important est de préparer et de financer ce grand rassemblement pour lequel 7 millions d'euros doivent être réunis. "Notre obsession n’est pas que la réunion ait lieu; c’est plutôt de faire oeuvre utile pour une meilleure compréhension culturelle et une cohésion sociale renforcée". Bruxelles, multiculturelle et multiconvictionnelle, est sans aucun doute la ville idéale pour accueillir ce type de manifestation.
LLB/SB
