Jean-Paul II, un exemple à imiter


Partager
Jean-Paul II, un exemple à imiter
Le cardinal Angelo Amato
Par Angélique Tasiaux
Journaliste de CathoBel
Publié le - Modifié le
2 min

Le cardinal Angelo Amato

Dans une interview à Radio Vatican, le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, a rappelé combien Jean-Paul II - avec ses 1.338 béatifications et 482 canonisations - avait valorisé la sainteté, estimant qu'il s'agit de l'un des "aspects les plus importants de son pontificat".
Le cardinal Amato a souhaité que le temps d'attente avant la prochaine canonisation du bienheureux Jean-Paul II soit l'occasion de le "contempler", mais surtout de l'"imiter".

Au cours de son interview du 29 avril dernier, le cardinal Amato a détaillé "les fruits que l'Eglise attend" après cette béatification. "Pour les simples fidèles, le pape Jean-Paul II sera encore une fois inspirateur de conversion à une bonne vie, de vocation à la mission, d'invitation à prendre le large (Lc 5,4) en abandonnant des attitudes égoïstes et en encourageant la foi, l'espérance, la charité, la force", tandis que "Pour les nations chrétiennes la béatification de Jean-Paul II sera un rappel sérieux à être fidèles aux racines chrétiennes de leur civilisation, à éviter la dérive du matérialisme pratique (après la perversion du matérialisme idéologique) et du relativisme éthique, en refusant l'avortement, les manipulations génétiques, l'euthanasie, la contraception, le divorce".
Le cardinal a jugé que cette béatification n'était pas seulement "un événement médiatique sentimental, mais un événement de grâce qui doit produire des fruits spirituels de plus grande fidélité à l'Evangile". "Si la béatification du pape Jean-Paul II produit ces fruits, ce sera une confirmation supplémentaire de sa sainteté", a-t-il estimé.

Une canonisation implique une procédure rigoureuse : la postulation doit reconnaître une grâce (miracle), après une enquête diocésaine, ensuite c'est au tour du procès romain, qui comprend une commission scientifique, une consultation théologique, les votes des cardinaux et évêques de la Congrégation pour les causes des saints. Après cette procédure canonique, un consistoire public est alors convoqué par le pape.

Le cardinal Amato estime que "le temps en vue de la canonisation ne devrait pas être considéré comme un temps vide ou un simple temps d'attente". Ce dernier considère qu'il s'agit d'"un temps providentiel pour mieux connaître la figure du bienheureux, pour correspondre avec plus de fidélité à ses exemples et à ses enseignements".

zenit/at


Dans la même catégorie