Mgr Audo, évêque des Chaldéens d’Alep, a exprimé au micro de Radio Vatican l’inquiétude des chrétiens de son pays face au risque de déstabilisation du régime syrien.
« L’Union européenne a jugé, le 6 avril dernier, trop vagues et pas assez ambitieuses les promesses de réforme du pouvoir en Syrie, qui devraient être adoptées début mai par le Parlement, et a réclamé la fin immédiate des violences contre les manifestants », a souligné Radio Vatican, en précisant ensuite que « le président syrien avait donné jusqu’au 25 avril à une commission juridique pour rédiger une nouvelle législation visant à remplacer la loi d’urgence, en vigueur depuis 1962 ».
Les protestataires, qui réclament une libéralisation du régime et les militants des droits de l’homme avaient été très déçus par le discours du président Bachar al-Assad devant le Parlement et ils continuent de réclamer davantage de liberté. Mais selon Mgr Antoine Audo « souhaiter le départ du président syrien n’est pas forcément la solution ».
Zénit/P.G.