La région du Catatumbo fait face depuis la mi-janvier à un nouvel épisode de violences entre guérillas qui s’affrontent pour le contrôle du narcotrafic. En l’absence de l’Etat, l’Eglise catholique fait office de seule institution fiable pour les victimes du conflit, et de médiateur avec les groupes armés.
Assis à l’ombre du petit préau circulaire placé au centre de la cour adjacente à l’église, le père Ovidio Morantes n’affiche aucune nervosité. A l’aise dans son polo blanc à col romain,…