« Ce que j’ai vu ce jour-là, c’est une Église profondément humaine »: Claire Rullens a participé au pèlerinage diocésain à Bruxelles


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« Ce que j’ai vu ce jour-là, c’est une Église profondément humaine »: Claire Rullens a participé au pèlerinage diocésain à Bruxelles
Une foule nombreuse s'est rassemblée dans la basilique de Koekelberg à l'occasion de cette journée diocésaine. Claire Rullens y était ! © Vincent Le Bihan / DR
Par Claire Rullens
Publié le
3 min

Ce dimanche 23 mars, Claire Rullens a participé au pèlerinage diocésain de Malines-Bruxelles. Une journée "bien préparée, riche en émotions, en rencontres et en prières", qui lui a fait "beaucoup de bien". Retrouvez ci-dessous son compte-rendu immersif.

La journée a commencé dans la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, qui était pleine à craquer. C’était impressionnant de voir tant de monde réuni pour prier dans un cadre aussi solennel. Moi qui suis sensible à la musique, j’ai trouvé que les chants, portés par un chanteur et une chanteuse à la voix magnifique, ajoutaient une intensité et une lumière particulière à la prière.

Des échanges sincères et touchants

Je n’ai pas pu participer à la marche à cause de mes difficultés actuelles de mobilité, mais on m’a parlé d’une ambiance incroyable pour ceux et celles qui faisaient la route à pied. On m’a parlé de chants spontanés qui résonnaient joyeusement tout au long du chemin et d’un bel esprit de fraternité et de prière parmi les marcheurs et marcheuses. De mon côté, j’ai vécu des moments tout aussi précieux : des discussions profondes dans le métro avec les personnes qui, comme moi, n’avaient pas pu marcher. Ces échanges, sincères et touchants sur l’évangile proposé et sur notre foi m’ont enrichie.

Une foule nombreuse à Koekelberg

À notre arrivée à la basilique de Koekelberg, j’ai été impressionnée par la foule encore plus nombreuse qui nous avait rejoints. Voir autant de personnes unies dans un même esprit d’espérance était beau et réconfortant. La messe, portée par des chants magnifiques et une liturgie soignée, m’a semblé très belle. Ce qui m’a particulièrement marquée, c’était la présence de nombreux prêtres concélébrant avec l’archevêque Luc Terlinden. À ses côtés, le vicaire épiscopal Tony Frison. Le cérémoniaire Geert Narinx veillait à ce que tout soit parfaitement coordonné. Leur unité et leur dévouement donnaient une profondeur supplémentaire à cette célébration.

Porter sa croix tout en gardant la foi

Un des moments les plus marquants pour moi a été la présentation du « Grand Livre de l’espérance ». Mon groupe, « Les ami.e.s de Banneux », y avait contribué. Ce groupe est constitué de personnes traversant différentes épreuves de la vie et marquées par la précarité, et des témoignages sur l’espérance ont été inscrits dans ce livre, aux côtés de ceux de personnes malades et ainsi que des personnes incarcérées. Ces paroles, écrites par ces 3 groupes avec des noms d’emprunt, ont une force particulière. Elles témoignent de ce que signifie porter sa croix tout en gardant foi en l’amour du Christ. Qui est mieux placé pour parler de cela que les personnes qui connaissent les épreuves et le fond du gouffre ? Voir ce livre porté en procession et placé devant l’autel a été un moment émouvant pour moi.

Rendre compte de l'espérance

Ce pèlerinage m’a rappelé que, même si nous vivons dans une époque où l’Église est parfois critiquée, elle est bien vivante. Elle avance, portée par des personnes sincères et engagées, et elle met en lumière celles et ceux qu’on oublie trop souvent.

Ce que j’ai vu ce jour-là, c’est une Église profondément humaine, humble mais pleine d’espérance. Elle m’a rappelé l’importance de témoigner avec simplicité et vérité. Comme le dit l’apôtre Pierre : « Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3, 15).

Claire RULLENS, participante
(intertitres de CathoBel)


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