De Ganshoren (Bruxelles), de Tournai ou de Blandain, trois établissements belges ont participé en fin de semaine dernière aux assises du réseau Don Bosco Action sociale. C’est la troisième fois que les « cadres » des établissements se rassemblent.

« Il est plus facile d’aimer un métier qu’un emploi« , soulignait le philosophe Eric Fiat lors des assises de Don Bosco Action sociale. Ces troisièmes assises du réseau portaient à Caen, sur le thème de l’engagement dans l’action sociale.
Exercer cette mission dans un établissement Don Bosco prend évidemment un autre sens. A l’image de Don Jean Bosco qui a accompagné les jeunes par l’éducation et dans l’aspect social, à la différence d’autres fondateurs d’écoles.
🔎 Lire aussi: Don Bosco, modèle inspirant pour l’éducation
Les établissements doivent prendre en compte les besoins spirituels des jeunes
Le réseau Don Bosco Action sociale compte une centaine d’établissements répartis en France, en Belgique et au Maroc. Parmi ceux-ci, on retrouve l’internat Don Bosco de Ganshoren, ainsi que l’internat Don Bosco de Tournai, mais aussi le Home Louis Mertens (Blandain), qui ont tous les trois fait le déplacement vers Caen.

Le coordinateur du réseau Don Bosco Action sociale, Jean-Marie Petitclerc, insiste sur l’un des thèmes de réflexion pendant ces assises. « Comment prendre en compte la spiritualité des jeunes ?« , interroge le Salésien. « Souvent, notre travail s’appuie sur une mauvaise compréhension de la laïcité où on ne parle pas du religieux!«
Le prêtre considère ce défi du réseau DBAS: « nous devons prendre en compte les besoins spirituels de ceux qui nous sont confiés. » Jean-Marie Petitclerc cite l’exemple de ce jeune qui demandait: « à quoi sert de vivre, puisque de toute façon on connaît la fin, la mort… »
Les assises de Caen posent les jalons de l’action sociale Don Bosco
En prélude à ce rassemblement à Caen, des groupes de travail avaient lancé la réflexion sur quatre thèmes.
- Comment prendre en compte la spiritualité dans le travail socio-éducatif
- comment favoriser la réussite scolaire pour éviter que des schémas d’échec se répètent de génération en génération
- comment créer des lieux de ressourcement où les jeunes peuvent prendre un peu de recul
- et enfin, comment assurer la gouvernance du réseau.
Charlotte Caubel, secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance, a conclu ces assises par ce constat d’encouragement: « accueillir le jeune comme il est et désirer sa croissance, tel était l’un des principes-clés de Don Bosco. Merci à vous pour votre engagement au sein de ce réseau Don Bosco action sociale au profit des enfants, de tous nos enfants, à chaque étape de leur vie et quelle que soit leur situation.«
AF de Beaudrap (avec DBAS)