Inaugurée ce 21 juin, accessible au public depuis le 23, la salle d’escalade de Forest occupe l’église Saint-Antoine de Padoue. Un vrai challenge technique mais aussi une belle opportunité pour la communauté chrétienne locale. Une partie de l’édifice reste en effet dédié au culte catholique.
Le mercredi 21 juin 2023, avait lieu l’inauguration officielle du Centre Maniak Padoue, qui a donc investi l’église Saint-Antoine de Padoue, situé au 26 rue des moines à Forest. Une occupation partagée entre sportifs, accros de la grimpette, et les fidèles qui continuent de disposer d’un lieu de culte « plus adapté ».
200 grimpeurs pourront s’entrainer aux trois types d’escalade
Ce projet né il y a cinq ans est porté par quatre grimpeurs passionnés, Stéphane Dandois, Nicolas Mathieu, Martin Simon et Kyril Wittouck. Et représente avant tout un « gros défi technique » concernant la stabilité du bâtiment – les murs d’escalade culminent à près de 19 mètres – qui a pu être assurée par l’ajout de structures métalliques.
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Un vrai « casse-tête » pour lequel 2,8 millions d’euros ont été investis. Une salle équipée avec les dernières technologies, comme un mur connecté qui permet de sélectionner la difficulté du parcours, et qui peut accueillir jusqu’à 200 grimpeurs.
Le centre Maniak propose les 3 types d’escalade que sont les voies (escalade classique encordé), le bloc (escalade sans corde au-dessus de gros mousses avec des murs limités à 4,5m de hauteur), et l’escalade de vitesse. Deux salles sont dédiées aux initiations et aux cours enfants.
La salle d’escalade permet de maintenir un lieu de culte adapté
Ce projet, c’était » la condition sine qua non pour garder un lieu de culte ici dans le bas de Forest« , confie Thierry Claessens, responsable du service du temporel pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles, devant les caméras de BXL. Et même de préciser : « sans cela, on n’y serait pas arrivé« .
🎥 Voir le reportage de nos confrères de la chaine local BXL
Construit en 1907, l’édifice religieux était en très mauvais état en raison du manque de moyens pour son entretien. Cette reconversion partielle plutôt réussie est une véritable aubaine pour la Fabrique d’Eglise et la communauté locale. En effet, la rénovation de la toiture a pu être réalisée aux frais du nouvel exploitant qui paie également un loyer.
Dans le reportage du 19H30 sur la RTBF, Thierry Claessens explique également que « cette église avait de nombreux soucis, le toit fuyait, il pleuvait dans l’église, des pigeons qui volaient » et de se réjouir qu’aujourd’hui « on a un lieu de culte […] dont la taille est adaptée à la taille de la communauté, plus facile à gérer.«
S.D. avec Catho-Bruxelles
