L'information dévoilée ce matin par Associated Press et confirmée dans la foulée par Alexander De Croo s'est propagée comme une traînée de poudre, montrant à quel point la Belgique retenait son souffle : Olivier Vandecasteele est libre ! Après 455 jours de détention dans les geôles iraniennes, l'humanitaire belge de 42 ans est en route vers la Belgique. En attendant, c'est le soulagement qui prime, partout en Belgique et pour son frère, Joris Brabant, qui se confie à notre micro.
"Au moment où je m'adresse à vous, Olivier Vandecasteele est en chemin vers la Belgique." Ces mots salvateurs, ce sont du premier ministre Alexander De Croo lors d'une allocution vidéo diffusée ce vendredi matin. "Si tout se déroule comme prévu, il sera parmi nous ce soir. Enfin libre. La nuit dernière, Olivier a été conduit jusqu'à Oman où il a été pris en charge par une équipe de militaires belges et de diplomates." Cette libération, aussi inattendue qu'inespérée, vient mettre un terme à 455 jours de détention à Téhéran.
Il y a quelques semaines encore, les proches d'Olivier Vandecasteele confiaient à la RTBF son état de santé de plus en plus préoccupant. "Mentalement, il est à bout. Il a dit ne plus pouvoir supporter les pressions exercées sur lui. La torture psychologique quotidienne et le temps qui s’écoule mettent sa vie en danger" disaient-ils alors.
"Il était vraiment temps qu'il rentre" - Son beau-frère réagit
Pour eux, comme pour tous les soutiens de l'humanitaire belge emprisonné - qui devaient d'ailleurs se réunir ce soir à Walhain pour réclamer sa libération, le soulagement est immense. Très ému, son beau-frère et soutien sans faille, Joris Brabant, a pris le temps de nous octroyer quelques mots après avoir la bonne nouvelle. "C'est incroyable, c'est inespéré, on a du mal à réaliser ! Le cabinet nous a mis au courant ce matin, puis l'annonce officielle est parue. On n'a jamais cessé d'y croire, on savait que les négociations courraient encore, dans le plus grand des secrets. Mais franchement, hier je n'aurais pas pu vous dire que ça allait se débloquer comme cela, d'un coup, aujourd'hui. Même certains membres du gouvernement ne s'y attendaient pas."
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Il faudra encore attendre quelques heures, qui paraitront probablement très longues, pour Joris enfin serrer Olivier dans ses bras. "Il atterrit à l'aéroport de Melsbroek normalement fin d'après-midi, début de soirée" confirme Joris Brabant, pour qui ses retrouvailles marqueront la fin d'un long combat. "C'est lui qu'il faut féliciter ! Il a tenu bon, jusqu'au bout ! Mais il était vraiment temps qu'il rentre."
Clément Laloyaux
