A la suite des inondations de cet été, une famille sinistrée originaire de la ville de Wavre se trouvait sans domicile pour la rentrée scolaire. L'évêché de Namur a décidé d'accueillir, pour quelque temps, les parents et leurs 11 enfants dans un bâtiment de l'ancien couvent des capucins à Ciney.
Cette famille nombreuse de 13 personnes vivait initialement à Profondsart, dans une maison qui semble avoir manqué d’entretien régulier, de telle sorte que les fortes pluies de juillet dernier ont amplifié les problèmes liés à l’état de la maison. La famille fut d’abord divisée et dispersée à différents endroits chez des parents ou à l’hôtel. Puis, elle fut réunie pour un temps très bref à l’Auberge de Namur qu’elle devait quitter pour le 31 août. Il fallait donc trouver une solution en urgence. Le chanoine Jean-Marie Huet, président de la Fondation privée du diocèse de Namur, a marqué son accord pour un hébergement temporaire de cette famille dans un bâtiment du couvent des capucins de Ciney.
En septembre 2019, la Famille Marie-Jeunesse, présente à Ciney depuis de nombreuses années, se replia sur son siège de Sherbrooke et quitta ses autres implantations dans le monde. Cette association canadienne fit don à la Fondation diocésaine des bâtiments qu’elle possédait dans le bas de la ville de Ciney sur le site de l’ancien couvent des capucins. Un projet de réaffectation du site est actuellement à l’étude, en bonne entente avec l’ASBL patrimoniale de l’Institut Saint-Joseph propriétaire de la seconde partie du couvent, et en synergie avec la ville de Ciney qui mise sur le futur de cette implantation idéalement située près du Parc Saint-Roch et de la gare, afin de redynamiser cette partie de la capitale du Condroz.
Le 6 septembre, Mgr Pierre Warin et le chanoine Huet ont rendu visite à cette famille relogée dans les murs de la Fondation diocésaine. Les enfants – dont l’âge s’échelonne entre 8 mois et 18 ans – sont scolarisés dans des écoles des environs. Selon la maman, ses enfants se sont sentis pacifiés après avoir été séparés. Même temporaire, la solution leur permet de débuter l'année scolaire réunis. Le diocèse de Namur a pris la famille sous son aile et s'est engagé à l'entourer et lui fournir assistance dans les nombreux problèmes pratiques et administratifs qu’elle rencontrera.
cp
Photo (c) Christine Bolinne