Les restrictions seront levées pour les réunions privées, pour la célébration des cultes, et dans l’hôtellerie-restauration dès le mercredi 1er septembre. La région bruxelloise suspend toutefois ce passage à une nouvelle étape d’assouplissement, le temps d’améliorer la couverture vaccinale.

« Nous sommes en train de reconquérir la liberté« , se félicite Frank Vandenbroucke, ministre de la Santé pendant la conférence de presse consécutive au Comité de concertation, ce 20 août. Le bilan de la vaccination en Belgique, où 8,5 millions d’habitants ont reçu leurs doses pour se prémunir contre la Covid, place le Royaume en bonne position parmi les pays européens. Cela n’empêche pas de rester prudents, en portant masque buccal et en respectant les distances d’un mètre 50 entre les personnes, pour éviter d’autres contaminations.
Au vu de ces bons résultats, le comité de concertation a validé le passage à la 4ème phase du plan été. Le nombre de clients par table de restaurant, le nombre d’invités à domicile, ainsi que la limite des personnes présentes pour les cultes -pour ne citer que quelques exemples- sont donc relevés dès le 1er septembre. L’assouplissement des mesures, notamment pour les célébrations religieuses, n’enlève pas l’obligation de porter le masque en intérieur et « dans toutes les situations où le virus pourrait circuler« , comme l’a rappelé le ministre de la santé.
Exception pour Bruxelles
Seule la région bruxelloise connaît une vaccination trop faible par rapport au taux recommandé de 70% pour obtenir une immunité collective. « Les populations les plus jeunes« , remarque Rudi Vervoort, ne sont pas suffisamment couvertes. Sur base du nombre de contaminations et de la couverture vaccinale, l’assouplissement des mesures sanitaires est suspendu sur la région de Bruxelles-Capitale. En clair, la jauge de 200 personnes pour les célébrations à l’intérieur d’une église à Bruxelles et 400 personnes à l’extérieur reste d’application, même au-delà du 1er septembre. Le ministre-président de la région bruxelloise a évoqué auprès de ses interlocuteurs du Codeco la perspective de faire du porte-à-porte pour convaincre les groupes réticents.

« Nous tentons d’atteindre tous ceux que nous n’avons pas réussi à convaincre« , confirme le ministre de la santé au sujet des grandes villes où le taux de vaccination n’est pas au même niveau que dans les autres régions. Des initiatives se mettent en place pour proposer la vaccination au sein des entreprises ou dans le cadre de l’école. A l’issue du comité de concertation du 20 août, tous les politiques demandaient à l’unisson une mobilisation de la population pour convaincre les réticents et limiter ainsi les risques de contamination. La perspective d’utiliser le Covid Safe Ticket pour accéder à certains évènements, même privés, dans les régions moins couvertes par la vaccination, a aussi été évoquée. Enfin, le Comité de concertation insiste pour que la vaccination devienne la norme au sein du secteur des soins de santé. Selon des modalités encore à définir, les maisons de repos, hôpitaux et autres lieux médicaux seront amenés à faire connaitre le taux de vaccination de leur personnel, y compris les prestataires indépendants.
AF de Beaudrap
Concernant la situation à Bruxelles, écouter les encouragements de l’évêque auxiliaire, Mgr Jean Kockerols: