Distribution de gel, formulaires de présence… les aspects pratiques à déployer pour favoriser le respect des normes de distanciation et de sécurité sanitaire sont nombreux.
La distribution d’une tonne et demie de liquide hydroalcoolique a débuté le 4 juin, dans l’ensemble du vicariat de Bruxelles, où la majorité de la centaine de fabriques d’église collabore au respect des directives émises par le Conseil national de sécurité, telles que l’aménagement des édifices, le marquage au sol et l’adaptation du culte. Par ailleurs, « des églises orthodoxes amies se sont, elles aussi, jointes à la commande de matériel dans le but identique de se préparer à la réouverture de leurs lieux de culte ».
De nouvelles normes en vigueur
Dans les Unités paroissiales, l’organisation va bon train. Ainsi, à titre d’exemple, dans l’Unité pastorale Père Damien, un appel a été lancé aux bénévoles en charge de l’accueil et du respect des normes envisagées. Faute de quoi, « sans un engagement fidèle et concret de stewards pour organiser les célébrations, nous ne pourrons les recommencer ». La preuve est ainsi donnée que « bâtir une communauté » passe par des services concrets! Les personnes chargées de l’accueil devront être attentives au port obligatoire du masque, au lavage des mains avec du gel hydroalcoolique, au placement sur les sièges prévus à cet effet, au nettoyage soigneux des micros et des chaises… Afin d’éviter tout débordement au-delà des 100 personnes autorisées, un bulletin d’inscription en ligne a même été lancé. Il devient obligatoire de le compléter, toutes les semaines, pour assister aux offices.
Le soulagement aussi
L’annonce de la reprise des offices en public le 8 juin prochain suscite de nombreuses réactions enthousiastes. Parmi celles-ci, celle de Mgr Pierre Warin appelle à « vivre l’alternative de la civilisation de l’amour ».
L’aval du protocole par les autorités civiles réjouit l’évêque de Namur: « Nous chrétiens sommes dans la joie, après avoir été douloureusement privés: les baptisés ont souffert de ne pouvoir recevoir les sacrements; les prêtres ont souffert de ne pouvoir les donner ». Parmi de nombreux remerciements, l’évêque adresse ses pensées aux prêtres et aux acteurs pastoraux, au personnel soignant « pour l’affection prodiguée aux malades cruellement privés d’un contact avec les leurs », mais aussi « à ceux qui s’oublient eux-mêmes et n’ont en vue que le bien commun ».
Retrouvez son intervention complète sur le site du diocèse de Namur.
A. T.
Illustration CCO Pxhere