La décision date du mois de mai dernier. L’Assemblée générale de l'ONU avait donc choisi le 22 août comme Journée internationale pour les minorités religieuses victimes de violences. Les communautés chrétiennes sont ainsi appelées à célébrer une messe en soutien de tous les chrétiens qui ne peuvent pratiquer leur foi, si ce n'est au péril de leur vie.
Face à la multiplication dans le monde des violences contre des personnes issues de minorités religieuses (attaques contre deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch et celles contre la communauté chrétienne sri-lankaise, le dimanche de Pâques), l’Assemblée générale avait donc décidé de proclamer le 22 août "Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions". "Ces événements tragiques nous ont rappelé à quel point la liberté religieuse est un droit de l’homme fondamental et combien la haine des groupes religieux est susceptible de dégénérer en massacres", avait mis en garde la Pologne, co-auteur de la résolution A/73/L.85 .
Malgré l’adoption du texte par consensus, la séance a été marquée par un vif échange entre la Chine et les États-Unis qui se sont accusés de persécuter leurs minorités religieuses. Lors des débats, le Saint-Siège a souligné que " Tuer les autres au nom de Dieu est une offense à Dieu lui-même ".
#22aout
Certains chrétiens ne peuvent pas aller à la messe, au risque d'y perdre la vie. Alors, le 22 août, pour la première édition de cette journée internationale décrétée par l'ONU, l'AED-France invite les communautés à se rassembler et à célébrer des messes pour tous ces chrétiens persécutés. Dans le monde, on estime qu'ils sont 200 millions de chrétiens à être démunis et/ou persécutés, en raison de leur croyance. Certains vivent dans des régions sans prêtres, très isolées, d'autres sont emprisonnés, subissent des persécutions, des violences, ou vivent dans un pays où la foi chrétienne est interdite. Aujourd’hui, beaucoup de chrétiens n’ont pas la possibilité d’aller à la messe. Alors, le 22 août, faisons-le à leur place ! En cette première « Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions », saisissons l'occasion de poser un acte de solidarité à l’égard des chrétiens persécutés qui ne peuvent pas aller à la messe.