Ils s’appellent Salvini, Orban et Le Pen. Ils vantent les sentiments identitaires et la fermeture des frontières. Ils chantent les charmes de la nation et n’ont pas peur d’être autoritaires. Partout, en Europe, les extrémistes gagnent des voix.
Partout? Non. Un petit coin du continent semble résister à cette envolée. "Depuis la Seconde Guerre mondiale et jusqu’à aujourd’hui, la Belgique francophone est moins terre d’extrémismes que les régions voisines", constate Pierre Verjans, politologue à l’Université de Liège. Qui explique cette…