Consciente de l’urgence de la situation, la Conférence des évêques de France a lancé un appel au dialogue face à la crise dite des Gilets jaunes, cette « crise révélatrice d’un malaise très profond et très ancien, qui engendre une grave défiance envers les responsables politiques ».
Selon les évêques, l’issue d’une situation aussi critique est peu aisée « car les enjeux sont tout autres que conjoncturels : il en va de notre capacité collective d’espérer et de bâtir l’avenir ».
Partant du constat qu’il « manque de lieux d’échange et de réflexion » nécessaires à un travail de reconstruction utile à l’ensemble de la collectivité, les responsables catholiques proposent de prendre appui sur le « maillage de milliers de paroisses ». A travers celles-ci, ce sont de nombreux mouvements qui sont présents, au quotidien. « Sans se substituer aux politiques, l’Église offre un espace pour faire grandir la fraternité. » Aussi proposent-ils « de susciter partout où ce sera possible des groupes d’échanges et de propositions en invitant très largement d’autres personnes ».
En guise de fil conducteur, les évêques français suggèrent les cinq questions suivantes :
1/ Quelles sont selon vous, en essayant de les hiérarchiser, les causes principales du malaise actuel et des formes violentes qu’il a prises ? cc – by Thomas Bresson
2/ Qu’est-ce qui pourrait permettre aux citoyens dans notre démocratie de se sentir davantage partie prenante des décisions politiques ?
3/ Quels sont les lieux ou les corps intermédiaires qui favoriseraient cette participation ?
4/ Quel « bien commun » recherché ensemble pourrait fédérer nos concitoyens et les tourner vers l’avenir ?
5/ Quelles raisons d’espérer souhaitez-vous transmettre à vos enfants et petits-enfants ?
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cc – by Thomas Bresson