La paroisse Sainte-Julienne à Salzinnes organise quatre jours de vénération des reliques de sainte Marguerite-Marie Alacoque. L’occasion de mettre en lumière la chapelle du Cœur de Jésus qui vient d’être rénovée et l’adoration, cette rencontre entre Dieu et l’homme.
Retour historique. Depuis 1902, la chapelle du Coeur de Jésus à Salzinnes (avenue Reine Astrid, 121 à Namur) est ouverte tous les jours de l’année pour la prière d’adoration eucharistique. A l’époque et jusqu’à leur départ en 1990, ce sont des religieuses de la congrégation des Filles du Coeur de Jésus qui animaient cette chapelle. Les soeurs étaient déjà, très régulièrement, rejointes par des paroissiens ou d’une manière plus large par des personnes qui venaient prier avec elles, devant le Saint Sacrement exposé. Au départ des soeurs, devenues trop âgées, ce sont les membres de la Communauté de l’Emmanuel qui ont repris cette mission de prolonger l’adoration dans la Chapelle du Coeur de Jésus. La chapelle est ainsi ouverte tous les jours. Les adorateurs sont chaque jour nombreux à se relayer fidèlement. Ils viennent de tous les horizons : des jeunes comme des moins jeunes, des célibataires comme des couples, des religieux et personnes consacrées. Des étudiants des kots avoisinant viennent aussi prier. Les temps de midi sont également des moments privilégiés pour ceux qui aspirent à une pause durant la journée. En 2017, la chapelle a été rénovée, avant d’être ré-ouverte en décembre dernier.
En juin 1671, Marguerite-Marie Alacoque entre au monastère de la Visitation à Paray-le-Monial; elle fait sa profession religieuse un an plus tard. Entre décembre 1673 et juin 1675, elle est gratifiée de trois grandes apparitions du Coeur de Jésus. Celui-ci lui demande de s’unir le jeudi soir à sa tristesse au Jardin des Oliviers. Il l’exhorte également à la communion fréquente, notamment celle du premier vendredi du mois. Il lui demande encore une fête particulière pour honorer son Coeur.
Sainte Marguerite-Marie Alacoque est née au village de Verosvres, en Bourgogne, en 1647. Après une enfance heureuse, elle perd son père à 8 ans. Gravement malade, Marguerite reste alitée durant qautre années. Elle sera guérie à la suite d’un voeu fait à Marie : si elle revient à la santé, elle deviendra religieuse dans un ordre consacré à la Vierge. Décédée à 43 ans, le 17 octobre 1690, Marguerite-Marie a été canonisée en 1920.