Le combat pour les droits des femmes se poursuit


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Le combat pour les droits des femmes se poursuit
Par Manu Van Lier
Publié le - Modifié le
2 min

Partout dans le monde, les femmes subissent discriminations et violences. La journée internationale des droits des femmes est l'occasion de rappeler que même dans les pays où les femmes ont pu obtenir une égalité en droit, celle-ci est souvent illusoire dans la pratique.

Les combats pour les droits des femmes ne manquent pas. En termes d’égalité femmes-hommes dans le monde, notamment concernant la lutte contre les violences faites aux femmes, la lutte contre la mortalité maternelle et infantile, la scolarisation des filles, le leadership politique, économique et social des femmes. Dans notre pays, on souligne chaque année les différences qui persistent dans les salaires. Les droits socio-économiques en Belgique ont progressé dans le bons sens ces dernières décennies mais la discrimination économico-genrée persiste. Et les efforts réalisés pour l’éradiquer s’essoufflent puisque l’écart salarial entre les hommes et les femmes stagne depuis trois ans. D’après le dernier rapport cosigné par la FGBT, le mouvement des femmes du sp.a et celui du parti socialiste européen, les femmes empochent toujours 20% de moins que les hommes et il leur faut en moyenne dix ans de carrière supplémentaire pour gagner autant que leurs alter ego masculins.

La violence à l’égard des femmes est un fléau mondial

Les femmes représentent environ 80% des victimes de la traite des êtres humains. Plus de 133 millions de filles et de femmes vivantes dans le monde ont subi une mutilation sexuelle. En 2014, 220 millions de femmes étaient dépourvues d’accès à la contraception. 22 millions d’interruptions volontaires de grossesse sont réalisées chaque année dans des conditions non sécurisées, principalement dans les pays en voie de développement, et causent 50 000 décès par an. "Dans de nombreux États les discriminations sont inscrites tant dans le droit pénal que dans le droit civil relatif au mariage, à l’héritage ou encore à la propriété. Dans les instances publiques de décision, les femmes demeurent largement sous-représentées. Les violences à leur égard prospèrent souvent en raison de l’absence de lois adéquates, des obstacles à l’accès des victimes à la justice ou de l’inaction des pouvoirs publics qui tolèrent leur banalisation", observe la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH). Cette ONG internationale de défense des droits humains estime qu'il est primordial de promouvoir l’accès des victimes à la justice, "qu’elles soient victimes de violence domestique, de viol, notamment conjugal, de crimes sexuels perpétrés au cours des conflits armés ou des violences exercées contre les femmes défenseures des droits humains".

https://www.youtube.com/watch?v=XhmqNb8bwGE

MVL - Photo: CCby Eflon


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