Le rapport d'activités de Télé-Accueil vient de sortir de presse. Il révèle les problématiques du monde ambiant. En une année, plus de 153.000 appels ont été enregistrés. Un écoutant a engagé une conversation avec 41.000 d'entre eux.
Chaque année, le besoin de parler de la population bruxelloise et les moyens insuffisants pour y répondre s'accroît. La présence de nouveaux écoutants bénévoles est cruciale afin d’augmenter l’accessibilité de ce service rendu à la population.
Une présence permanente 24h/24: Une accessibilité nécessaire, puisque 64,8% des appels arrivent en dehors des heures d’ouvertures traditionnelles des autres services. Considérant que le besoin de parler à quelqu’un qui écoute est l’affaire de tous, Télé-Accueil est accessible à toute personne sans distinction, assurant ainsi sa mission de service généraliste. Plusieurs constats s'imposent:
- 70% des appelants sont des femmes et 29,06% sont des hommes
- Les relations interpersonnelles, la santé mentale et le lien social constituent les thèmes majeurs abordés par les appelants.
Hommes et femmes abordent des thèmes multifactoriels. Si les questions à propos des relations interpersonnelles, de la santé mentale et du lien social sont les plus fréquentes; elles n’épuisent pas la complexité des situations abordées. Autre constat avec un recours accru en 2015 au Chat-Accueil, dont plus de la moitié des utilisateurs ont moins de 25 ans. Ces conversations digitales sont une belle alternative à la diminution de l’emploi du téléphone par les plus jeunes.
A circonstances exceptionnelles, besoin (ordinaire) de parler
En 2015, les Bruxellois ont été choqués par les attentats. Bon nombre d’entre eux ont eu besoin de parler de ces événements exceptionnels ou ont témoigné combien cette actualité venait bousculer leurs difficultés vécues au jour le jour. Tout en reconnaissant l’importance de l’épreuve collective perçue par la population lors d’un tel drame, les écoutants rappellent l’importance d’une écoute qui se consacre à la singularité, à la parole de chacun pour exister le temps d’une conversation.