En vue des prochaines élections présidentielles, prévues en octobre, la crainte grandit face aux enlèvements et aux meurtres d’enfants à des fins rituelles.
Une précédente vague d’enlèvements avait déjà été observée en Côte d’Ivoire avant les élections de 2010.
Les craintes de la population et des forces de sécurité sont basées sur des pratiques rituelles. Dans le pays, principal producteur mondial de cacao et moteur économique de l’Afrique occidentale francophone, certains entrepreneurs et hommes politiques corrompus s’en remettent à des rituels macabres sensés leur conférer des pouvoirs surnaturels, qui leur feraient remporter les élections.
Depuis le mois de décembre dernier, plus d’une vingtaine d’enlèvements d’enfants ont déjà été enregistrés. Dans la majeure partie des cas, les victimes été retrouvées mortes et mutilées. Selon les habitants du cru, il s’agit de magie noire, pratiques mystiques et occultes, accomplies au cours de cérémonies organisées pour recevoir des jeunes victimes des « énergies » afin d’obtenir argent et pouvoir.
fides/at