Le pape François a reçu ce jeudi la fédération des organismes chrétiens de service volontaire international, en prévision de la Journée internationale des volontaires, qui a lieu le 5 décembre.
François a tenu à saluer le "service précieux" des membres de cette fédération, qui regroupe les organismes de volontariat d’inspiration chrétienne; des volontaires mobilisés au service de leurs frères souffrant de la faim et du "scandale de la guerre".
"Je vous remercie pour ce que vous faites, et pour la manière dont le faites": d’emblée, le ton des paroles du pape a été chaleureux et encourageant. "Votre service auprès des hommes et femmes en difficulté est une image de la tendresse du Christ", a affirmé le pape, pour qui le volontaire doit témoigner de la valeur de la gratuité, en étant au service des pauvres, en étant attentif à leurs aspirations, et en se mettant au service de ces aspirations, et non en en faisant une source de gain.
La solidarité avec les pauvres signifie penser et agir en termes de communauté, a souligné François, qui a rappelé que cela induisait de lutter contre les causes structurelles de la pauvreté que sont, l’inégalité, le manque de travail, la négation des droits sociaux. Et le pape de pointer une nouvelle fois le système économique dominant; une autre cause de la pauvreté. Un système qui n’épargne pas non plus la nature, qui la saccage, a regretté le pape. "La création n’est pas une propriété, c’est un don merveilleux fait par Dieu, afin que nous en prenions soin, pour le bien de tous".
Le pape a également tenu à remercier le travail des volontaires au sein des camps de réfugiés, auprès des nombreuses victimes des affres de la guerre. "Face à tant de personnes souffrantes, persécutées à cause de leur foi, chassées de leurs maisons, de leurs terres, le disciple du Christ ne peut faire marche arrière, ni détourner le regard, mais doit au contraire porter cette humanité souffrante", a dit le souverain pontife.
Le pape a poursuivi en pensant aux migrants et aux réfugiés qui fuient des conditions de vie intenables. "Il est nécessaire que les institutions, ONG et mouvements ecclésiaux collaborent afin de promouvoir des parcours de cohabitation pacifique entre les personnes et les cultures. Les flux migratoires sollicitent des modalités d’accueil adéquates, qui ne laissent pas les migrants à la merci de bandes de trafiquants sans scrupules, avant de souhaiter une vraie collaboration entre les Etats, afin de gérer et de réguler efficacement ces phénomènes", a insisté François.
Avec Radio Vatican