Lors de l’audience générale de ce mercredi 10 décembre, le souverain pontife est revenu sur le synode extraordinaire sur la Famille d’octobre dernier. Il a tenu à préciser certains points.
"Durant le Synode extraordinaire des évêques sur la famille, aucune censure préalable n’a été posée: chacun pouvait et devait dire ce qu’il avait sur le cœur, ce qu’il pensait sincèrement". Voilà ce qu’a tenu à déclarer le pape François lors de l’audience générale Place Saint-Pierre, alors que plusieurs thèmes abordés lors de cette assemblée continuent d’alimenter le débat et de donner lieu à des déclarations d’évêques et de cardinaux, provoquant parfois incompréhension et nouveaux questionnements sur des sujets épineux.
François a donc tenu, comme il vient de le faire dans un entretien récent sur un quotidien argentin, La Naciòn, a expliqué ce "qu’avait été ce Synode".
"Avant tout, j’ai demandé aux pères synodaux de parler avec franchise et courage, et d’écouter avec humilité", a-t-il dit. Ce choix pouvait-il prêter à discussions? "C’est vrai, mais toujours quand on cherche la volonté de Dieu, il y a différents points de vue et il y a la discussion. Ce n’est pas une vilaine chose, mais à condition qu’on le fasse avec un esprit de service. Cela aurait été une mauvaise chose que d’imposer une censure préalable. Et au contraire, chacun pouvait dire ce qu’il pensait", a rappelé le pape.
Radio Vatican