Notre pays enregistre de moins en moins de divorces. En deux ans, leur nombre a diminué de 9,6%.
Selon le service de statistiques du SPF Economie, 24.872 divorces ont été inscrits dans les registres communaux du pays en 2013. C’est moins qu’en 2012 (plus de 26.000) et qu’en 2011 (plus de 27.000), rapportent les journaux du groupe Sudpresse ce 1er octobre. Cela semble être une bonne nouvelle pour les couples et les familles. Sauf que si l’on tient compte des 42.198 mariages célébrés en 2012, dernières statistiques complète disponibles, on remarquera rapidement que le taux de divorces reste très élevé. De nos jours, plus d’un mariage sur deux finit par une rupture alors qu’en 1960, un mariage sur quinze était dissout.
Succès de la cohabitation
"En chiffres absolus, il est normal que le nombre de divorces soit en diminution", analyse Patrick Deboosere, démographe et sociologue à l'ULB. "Car le stock de Belges mariés diminue progressivement au fil des ans. La cohabitation légale et la cohabitation de fait prennent peu à peu le dessus sur le mariage. De plus, avant de s'engager, les jeunes vivent désormais ensemble à l'essai. Ce qui évite les mariages ratés".
Un avis que nuancent les services publics belges qui rappellent que le nombre de mariages a augmenté de 3% en 2012, après avoir atteint le minimum en 2011. La progression est plus nettement enregistrée à Bruxelles et en Flandre. A l’inverse, elle est nulle, voire négative, en Wallonie.
S.T./Belga